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Nos lecteurs craignent souvent d’abîmer leur boîtier en bricolant une télécommande pour pallier les lacunes des modèles du commerce, notamment la très faible longueur de câble.

Nous avons pourtant consacré nombreux sujets à la démystification des prises télécommande qui sont, presque toutes, très simples et ne font appel qu’à des notions élémentaires d’électricité, et non d’électronique (exception : la prise 10 broches des Nikon pros conçue pour des dispositifs complexes et s’apparente à un “bus” électronique).

On trouve en général trois contacts, obtenus par microjack 2,5 m stéréo dans les cas les plus simples (Canon ” gamme amateur”) ou par des prises spécifiques, parfois vissantes et étanches pour améliorer la fiabilité (Canon et Nikon “expert”). Une masse, un premier contact dévolu à la mise sous tension du boîtier (la mesure de lumière et l’autofocus entrent en action) et un deuxième assurant le déclenchement proprement dit.

déclencheur électrique

Il suffit de mettre à la masse le premier contact (un simple trombone fait l’affaire pour contrôler nos dires lorsque la prise est accessible, cas des prises vissantes trois broches canon “expert”) pour que l’appareil se réveille et que l’AF fasse son travail. Cela fait, mettez maintenant le deuxième contact à la masse : déclenchement immédiat…

Pas d’électronique mystérieuse là-dedans: un fil à trois conducteurs soudé au connecteur ad hoc d’un bout, un interrupteur, de préférence type poussoir à deux positions de l’autre et c’est tout. Le microjack Canon est un modèle du genre car compatible par exemple avec des rallonges audio stéréo pour casque : il suffit de couper l’extrémité portant la fiche femelle et d’y brancher l’interrupteur, ce qui évite les soudures délicates (faute d’un modèle à poussoir à deux crans, utilisez deux poussoirs distincts).

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