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Grâce aux technologies récentes qui permettent de doser finement la puissance de l’éclair, les flashs annulaires peuvent retrouver la place qu’ils occupaient dans le fourre-tout il y a quelques années. Utilisés en lumière d’appoint, ils ne signent plus leur présence sur les images par un éclairage plat et sans relief.

Comme son nom l’indique, le flash annulaire est constitué d’un tube éclair en forme d’anneau qu’on place devant l’objectif et qui permet d’éclairer facilement un sujet même si l’on en est très proche. L’accessoire existe depuis longtemps, mais son emploi était jusqu’à présent plutôt réservé aux spécialistes des éclairages.

Mal utilisé, il produisait une lumière sans relief due à sa position frontale, alignée avec l’axe optique. Le sujet était bien exposé, mais l’arrière-plan était souvent noyé dans le noir en raison de la faible puissance des tubes, de la ponctualité d’éclairement et de l’unicité de la source. Ajouter un deuxième flash pour éclairer le fond aurait pu sauver la mise… Si la gestion de plusieurs flashs n’avait été si complexe.

Mais tout cela n’est plus, et avec les perfectionnements technologiques, comme la mesure TTL de la puissance de l’éclair assortie de la gestion à distance et sans fil de plusieurs flashs, ainsi que l’arrivée du numérique qui permet de déclencher sans compter, éclairer au flash est devenu plus facile. Et avec l’habitude, on trouve quasiment tout de suite les bons réglages pour un ensemble d’éclairs discrets.

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Nouvelle génération

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Le tube annulaire unique est souvent remplacé par deux tubes plus ou moins longs, arrondis ou  pas, diamétralement opposés.  C’est techniquement plus facile à réaliser et cela offre la possibilité de faire varier la puissance de chaque tube pour modeler l’éclairage.

Cette possibilité de différencier la quantité de lumière émise par les tubes se verra à très courte distance (en dessous de 25 cm) et sur des sujets en volume. Sur une surface plane et/ou à plus longue distance, cela compte peu.

Une ou plusieurs diodes que l’on allume sur demande facilitent la mise au point lorsque la lumière manque. Elles s’éteignent juste avant l’émission de l’éclair.

Mesure TTL de la durée

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La mesure TTL de la puissance de l’éclair marche bien et l’éclair est dosé avec justesse et régularité pour tous les modèles testés. 

Grâce au correcteur d’exposition au flash, on peut moduler sa puissance par rapport à celle choisie par les automatismes du boîtier pour qu’il reste discret et à peine visible.

Lorsque la distance est faible (<25 cm) et que le diaphragme est très ouvert (f/2,8 ou moins) ou que la sensibilité est élevée (>800 ISO), il arrive que l’image soit surexposée.

Cela est dû au fait que la durée de l’éclair nécessaire à l’équilibre de l’image est tellement courte que le temps de mesure de cette durée est déjà plus long que l’éclair lui-même. Par conséquent, l’ordre de fin d’éclair donné par la mesure TTL arrive trop tard, ce qui entraîne la surexposition.

Cette remarque ne s’applique pas aux modèles Canon dont l’électronique réussit la prouesse de gérer les éclairs ultracourts même en TTL. Pour les autres, il faut consentir à fermer un peu le diaphragme (f/5,6 voire plus) pour augmenter la puissance de l’éclair et laisser le temps aux automatismes de gérer la durée de l’éclair.

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Les flashs qui se connectent sur la griffe flash sont quand même avantagés par rapport à ceux qui, comme le Metz 15 MS-1, ne sont pilotables qu’en esclave par des éclairs émis par un flash intégré ou un transmetteur IR. Le temps de donner l’ordre d’allumer l’éclair et de le couper est plus long en IR que par contacts électriques.

Puissance partielle

Pour éviter une surexposition, il est préférable de passer en mode manuel, qui permet de définir la puissance de l’éclairage en fonction du réglage choisi sur le flash et non pas par le calculateur de l’appareil. 

Cette durée prédéfinie est modulable grâce à une échelle de puissance partielle. Elle s’étend de la pleine puissance (1/1) à 1/64e ou 1/128e de la puissance totale. Plus la puissance de l’éclair est faible et plus la durée est courte. Cela peut être utile pour figer des mouvements rapides.

Equilibre flash ambiance

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Les flashs annulaires sont capables de déclencher en mode synchro haute vitesse, ce qui permet d’outrepasser la vitesse de synchro-X et facilite la prise de vue au soleil.

Déclencher en conservant l’arrière-plan bien exposé est un jeu d’enfant : il n’y a plus de risque de surexposition du fond lorsque la lumière est forte et que l’on ne veut pas fermer le diaphragme.

Piloter plusieurs flashs en TTL ou manuel est possible en liaison sans-fil, avec les plus évolués des flashs annulaires. En ajouter un deuxième pour éclairer l’arrière-plan est facile et fait disparaître les fonds noir disgracieux.

Alors, convaincu ? Si oui, il vous reste à choisir le vôtre. Le canon est le top de la catégorie et pour un passionné de macro qui déclenche beaucoup, c’est le meilleur choix. Mais les autres ne déméritent pas.

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