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Les barrières optoélectroniques remplacent l’opérateur en assurant automatiquement le déclenchement au passage du sujet. Leur réactivité est supérieure à elle du photographe, même si ses réflexes sont les plus affûtés.

Le principe consiste à faire couper un faisceau lumineux par le sujet : l’électronique réagit à l’interruption de la lumière et ferme un contact qui actionne le boîtier via la prise pour déclencheur électrique.

Pour tirer parti de ce dispositif, il faut évidemment un boîtier … télécommandable, ce qui n’est pas toujours le cas !

Après avoir vitupéré contre Nikon qui, durant quelques années, supprimait la prise télécommande sur ses reflex experts, nous la voyons avec plaisir revenir sur pratiquement tous les reflex numériques.

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Les barrières infrarouges simples font appel à un seul faisceau. Ce n’est pas gênant lorsque la configuration du terrain oblige le sujet à passer dans la zone de netteté préréglée pour le couper et le déclencher. Avantages : un coût moindre et une mise en œuvre aisée.

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Avec des sujets de petites taille et virevoltant dans les trois dimensions, oiseaux ou insectes volants, on obtient trop d’images floues suite à déclenchement intempestif.

C’est pourquoi les spécialistes préfèrent les barrières croisées. Deux rayons se croisent en un point qui constitue la zone de déclenchement, lequel n’intervient que si le sujet coupe simultanément les deux faisceaux. Dans le cas contraire, pas de déclenchement !

 Les experts les plus pointus ont remplacé les faisceaux infrarouges par des lasers dont la finesse procure une grande efficacité avec de tout petits sujets et, singulièrement, les insectes volants.

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