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Photographier son époque est une tâche passionnante ! À la manière d’un reporter, traquez le beau, l’original, l’éphémère et témoigner des grandes causes du moment.

Avec un matériel simple et performant, devenez le photographe du quotidien et archivez vos images pour apporter votre contribution à la postérité !

Les jeunes photographes ont une tendance naturelle à imiter leur aîné. C’est ainsi que qu’ils recherchent les endroits préservés de l’ancien temps, avec l’espoir de retrouver dans leurs tirages un peu des sensibilités.

Ce n’est pourtant pas le meilleur chemin à emprunter pour suivre ces artistes : en leur temps, ils conjuguaient la photo au présent, vivaient le pari tel qu’il était avec ces bons et mauvais côtés du moment.

Photographier son époque est un état d’esprit. Avoir toujours l’œil aux aguets et être toujours prêt à déclencher sont des conditions essentielles pour ne rien rater : changements de la mode féminine, quartiers promis à destruction, tendance du design automobile, évolution du paysage urbain, témoignages de la vie quotidienne et de ses aléas, chamboulement sociaux… les sujets sont partout, et presque toujours à portée d’objectif ! 

D’où l’obligation d’avoir constamment son matériel avec soi, pour réagir instantanément à l’évènement.

Témoigner avec beauté

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Etre témoin de son temps implique un soin particulier dans la réalisation des photos : cadrages approximatifs ou bâtiments distordus par une contre-plongée évidente n’ont pas de place dans de telles images.

Prenez donc exemple sur les cartes postales du début du siècle : les fuyantes y étaient parfaitement maîtrisées et les monuments absolument droits !

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 Pour adopter le bon cadrage du premier coup, il faut connaître les bases de la composition : sens de lecture de la photo, mise à profit des fuyantes naturelle, utilisation des différentes plans du sujet, position du point fort dans le cadre. Conditionné par la lecture, l’œil parcourt une photo (ou un dessin) de gauche à droite.

Les lignes naturelles et la hiérarchie des sujets doivent être cadrées de manière à conduire le regard vers le point fort de la photo. Placez ce point fort de préférence dans la partie droite du cadre et faites partir vos fuyantes de coins pour renforcer l’effet visuel de profondeur.

Le jeu des lignes de conduite (bordure de route, de lac, trottoir, fils électriques …) et de l’étagement des plans en profondeur autorise des compositions plus complexes. Le regard suit alors un véritable itinéraire dans le cadre, jalonné par des centres d’intérêt secondaires qui maintiennent l’attention du lecteur.

Cependant, n’oublier pas que l’essentiel reste de conduire l’œil vers le véritable point fort. Si le sujet est un personnage, dégagez son regard vers l’intérieur de la composition : bloqué contre un bord du tirage, il risque d’inviter à sortir du cadre, ce qui n’est pas le but.

Les déformations des constructions, liées aux cadrages en contre-plongée, peuvent être supprimées de deux manières : en élevant le point de vue pour rétablir le parallélisme entre le film et le plan vertical du sujet, ou grâce au décentrement de l’axe optique avec un objectif spécialisé.

La première solution est plus simple et économique … quand on dispose d’un point de vue surélevé ! Mais l’objectif à décentrement élimine cette condition aléatoire.

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L’objectif à décentrement coûte le même prix qu’un bon zoom à grande ouverture : quand on pratique assidûment la photo de paysage urbain et de monuments, c’est un investissement judicieux.

Les modèles les plus universelles sont chez canon, avec la gamme TS-E (24,45 et 90 mm) qui autorisent décentrement et bascule (gestion de la profondeur de champ), en conservant tous les automatismes du boîtier, sauf la mise au point AF puisqu’ils n’en possèdent pas.

Les modèles concurrents demandent plus d’attention à la prise de vues (correction d’exposition notamment), ce petit effort étant largement récompensé par le respect des perspectives de l’architecture.

Pour vérifier l’utilité d’un objectif à décentrement, essayez donc de produire de vielles cartes postales de votre ville avec une optique classique : immeubles déformés en triangle et rejetés sur l’arrière avec l’optique classique, et architecture respectée par le modèle à décentrement…

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