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Plus proche, vous serez, meilleur seront vos photos – consultez notre guide sur les meilleurs objectifs pour photographier les oiseaux.

La photographie d’oiseaux impose de sérieux défis. À moins de faire de gros plans de pélicans ou d’oiseaux de proie en captivité, la plupart du temps, vous serez emmené à photographier de petites créatures, et ceci, à de très grandes distances.

Vous aurez donc besoin de toute la puissance du téléobjectif. Il est particulièrement difficile de suivre les mouvements erratiques des oiseaux en vol.

La technique la plus couramment utilisée est la « digiscopie ». Un terme inventé à la fin du siècle dernier qui consiste à prendre des photos en appliquant un appareil photo numérique sur l’oculaire d’une longue-vue terrestre (ou d’un télescope ou microscope).

C’était une solution moins chère, mais désormais de puissants téléobjectifs sont disponibles pour les derniers appareils photo reflex et hybrides.

Il existe de fabuleux zooms sur le marché, notamment le Canon EF 200-400mm f/4L IS USM Extender 1.4x et le Nikon AF-S 180-400mm f/4E TC1.4 FL ED VR, qui disposent tous deux d’un téléconvertisseur intégré.

Mais à  11 000 € ou plus, autant mieux dire qu’ils sont hors de portée pour la plupart d’entre nous. Les super-téléobjectifs peuvent coûter encore plus chers.

Nous avons récapitulé dans cette liste les meilleurs téléobjectifs avec un autofocus rapide, capables de suivre les oiseaux en vol…

Vous n’avez pas encore d’appareil photo ? Ce n’est pas grave, consultez notre guide sur les meilleurs appareils photo pour la photographie d’oiseaux. 

Les Meilleurs Objectifs pour hornitologie

produits monture Diamètre du filtre Poids
Canon EF, Nikon F, Sigm SA
105mm
2,860g
Canon EF, Nikon FX
95mm
2,010g
Canon EF
77mm
1,640g
Nikon F
95mm
2,300g
Canon EF, Nikon F, Sigma
67mm
1,160g
Fujifilm X-mount
77mm
1,375g
Micro 4/3
72mm
985g
Micro 4/3
77mm
1,270g
Sony E
95mm
2,115kg

Issu de la gamme S de Sigma, c’est un super zoom qui met l’accent sur la vitesse et la performance.

Il est équipé d’un moteur HSM (Hyper Sonic Motor) qui assure une mise au point très rapide et silencieuse, d’un stabilisateur optique très efficace et de modes statique et panoramique commutables, d’un mode MO (Manual Override) en plus des classiques AF / MF permettant de débrayer en manuel à tout moment, même lors de prises de vue en AF continu. 

En prime, la sensibilité du passage en mode manuel est réglable, par le biais d’un paramétrage sur le dock USB Sigma.

L’objectif bénéficie d’une conception tropicalisée et de nombreuses options (personnalisation, limitateurs, deux modes de stabilisation, trois modes de mise au point, etc.).

La qualité optique est bien au rendez-vous et le 150-600 mm offre un niveau de piqué (restitution des fins détails) tout à fait satisfaisant malgré quelques défauts d’homogénéité aux plus grandes ouvertures et aux plus « larges focales ». 

On apprécie l’absence de distorsions et le très faible niveau d’aberrations chromatiques. Le vignetage est pour sa part bien présent.

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L’objectif est conçu pour les reflex numériques Canon et Nikon, mais il est également disponible en option pour les appareils photo hybrides Canon RF et Nikon Z via un adaptateur.

Comparé au 150-600mm Sports de Sigma, le Tamron SP 150-600mm est plus petit et pèse presque un kilo de moins. Il est donc beaucoup plus acceptable à main levée, et plus facile à transporter.

Bien qu’étant nettement moins cher, il offre les mêmes options que le modèle précédent, une stabilisation bi-mode, un autofocus bi-mode et des réglages personnalisés, ainsi qu’un traitement de surface au fluor sur les éléments avant et arrière.

Il est également équipé de joints d’étanchéité pour une meilleure protection ; même si le niveau de tropicalisation reste inférieur à celui du Sport de Sigma.

La stabilisation optique est assez performante et permet de gagner entre 3 et 4 IL à main levée au 600 mm. Tamron propose de plus un mode qui limite l’action de la stabilisation aux mouvements verticaux pour la réalisation de filés : un bon point.

En ce qui concerne la qualité optique, cet objectif « fait le job » sans sourciller. Le niveau de piqué est dans l’ensemble très bon, malgré des défauts d’homogénéité entre le centre et les bords de l’image. On apprécie aussi l’absence de distorsions et le vignetage contenu.

Ce 150-600 mm est agréable à utiliser et il est paré pour le terrain !

La première itération de l’EF 100-400 mm de Canon était un peu un classique, et n’était pas du tout du goût de tout le monde, surtout à cause de son système à pompe.

Ce nouveau modèle propose une solution alternative. Il dispose d’une réelle bague de zoom large et confortable à utiliser. La fluidité est bonne et la course, modérée. Il est aussi possible de tirer manuellement la bague externe de l’optique et de passer sur un système à pompe.

La qualité de construction est irréprochable. L’objectif est assez complet. Il dispose d’un indicateur de distance de mise au point dynamique, d’un limitateur de plage de mise au point, d’un interrupteur pour activer la stabilisation optique et d’un interrupteur pour passer d’une stabilisation à 2 axes à une stabilisation à 1 axe.

La qualité optique est bonne, sans être extraordinaire. Le piqué est très homogène sur l’ensemble de l’image, du centre jusqu’aux bords. Le vignetage est contenu et les distorsions assez discrètes.

C’est un très bon objectif, plutôt cher pour un 100-400 mm, il ne dispose pas de la même portée que les modèles 150-600 mm plus récents. 

Comparé aux super zooms 150-600 mm de Sigma et de Tamron, ce concurrent de marque se situe juste en deçà de la portée maximale.

La différence n’est cependant pas trop perceptible dans la pratique. En outre, le Nikon offre une ouverture constante sur toute la plage de zoom, au lieu de tomber à f/6,3 à la plus longue extrémité.

Parmi les caractéristiques fantaisistes, on compte un système VR (système de vibration) à deux modes et des vitesses d’obturation jusqu’à 4,5 fois plus lentes.

Comme pour Sigma et Tamron, cela permet de réaliser des prises de vue spectaculaires pendant l’heure dorée, mais avec les anciens boîtiers Nikon, vous ne pourrez photographier qu’à la plus grande ouverture.

L’autofocus est rapide et la qualité de l’image est impressionnante, ce qui fait de cet objectif une valeur sûre pour Nikon.

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Comparé aux super zooms 150-600 mm de Sigma, celui-ci offre une portée nettement inférieure, mais il reste relativement compact.

De plus, il pèse deux fois moins que le nouveau 150-600 mm et trois fois moins que l’édition Sports. C’est donc le téléobjectif parfait pour les longues séances de prise de vue à main levée

Le revers de la médaille est qu’il n’y a pas de collier de fixation pour le trépied, ce qui aurait permis un meilleur équilibre, notamment pour la prise de à la verticale.

Entre autres commandes sophistiquées, on dénombre des interrupteurs pour sélectionner le mode autofocus : automatique, MO (Manual Overdrive) ou manuel, pour le limitateur de plage de mise au point et pour choisir le mode de stabilisation optique, et enfin pour activer les modes personnalisés configurables avec le dock USB.

La bague de zoom dispose d’une course modérée et peut-être utilisée comme pompe pour régler encore plus rapidement la focale.

Il délivre des images de qualité avec un fort niveau de piqué au centre dans toutes les configurations ouverture/focale. Seule ombre au tableau, un manque d’homogénéité aux 100 et 200 mm, un vignetage important et de légères distorsions.

Impeccable, le XF100-400mm a tout l’air d’un objet de valeur… L’apparence n’est pas trompeuse non plus, car les éléments internes sont constitués d’un système autofocus super rapide s’appuyant sur deux moteurs linéaires et d’un stabilisateur optique très efficace qui permet de gagner environ 5 IL.

La construction optique est basée sur une formule de 21 lentilles réparties en 14 groupes avec 4 lentilles ED et 1 lentille Super ED.

Il va de soi que cet objectif dispose d’une conception à toute épreuve avec pas moins de 13 joints d’étanchéité. Sur la frontale, la lentille jouit d’un traitement fluorine déperlant hydrophobe qui permet de limiter la stagnation de gouttes d’eau.

Conçu pour les hybrides et qui en plus est muni d’un “petit” capteur APS-C, il ne peut produire qu’un cercle d’image relativement petit, si l’on compare à un objectif capable de couvrir le format 24×36 mm ; mais il reste assez imposant pour un zoom de 100-400 mm.

Les performances globales et la qualité de l’image sont excellentes. L’optique livre des images avec un haut niveau de piqué et bien homogènes pour peu que l’on ferme un peu le diaphragme. L’homogénéité des images est d’ailleurs excellente aux plus grandes ouvertures à partir de 200 mm

Le Panasonic 100-400 mm est relativement imposant pour un super télézoom conçu pour les hybrides Micro 4/3, il pèse presque un kilogramme.

Il est comparable en termes de poids aux 100-400mm de Sigma et Tamron pour reflex professionnel.

Cependant, le facteur de recadrage 2x des appareils micro 4/3 donne au Panasonic une longueur focale « effective » maximale de 800 mm, un peu comme si l’on utilisait un objectif de 150-600 mm sur un boîtier au format APS-C.

Comme toujours, il est donc difficile de garder une bonne stabilité pendant la prise de vue. Mais la qualité de fabrication du Panasonic est excellente et il est livré avec une bague de verrouillage du zoom, un collier de fixation pour le trépied et un stabilisateur optique d’image, pour minimiser les tremblements.

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Tout cela fonctionne très bien ensemble, sauf que pour les panoramiques, la stabilisation peut être relativement inefficace.

 L’autofocus est très rapide et très précis et la qualité de l’image est excellente dans l’ensemble. Piquées et homogènes entre le centre et les bords aux ouvertures moyennes, l’homogénéité du piqué diminue un peu aux plus grandes ouvertures.

Il faut une bonne raison pour remplacer le super télézoom 100-400 mm de Panasonic par un appareil photo Micro 4/3 ; il se pourrait bien que cet Olympus justifie ce choix.

C’est un objectif de qualité professionnelle doté de joints d’étanchéité et d’une construction à l’épreuve de la poussière, du gel et des éclaboussures.

Naturellement, il est doté d’une focale fixe, équivalente à 600 mm en 24×36. Il ne bénéficie donc pas de la polyvalence d’un zoom. Mais cela est rarement un inconvénient en photographie d’oiseaux, car si vous utilisez un zoom, il est fort probable que vous utilisiez sa plus longue focale de toute façon.

Son ouverture lumineuse de f/4 constitue un avantage majeur sur la plupart des zooms qui descendent à f/5,6 ou f/6,3 à une longueur focale similaire.

La prise en main est excellente avec un bouton personnalisable, un stabilisateur d’image sur 4 axes qui permet d’aller jusqu’à 6 IL  est combiné à la stabilisation de l’appareil photo. 

En outre, un limitateur de plage de mise au point automatique qui peut verrouiller les distances de mise au point courtes ou longues. L’autofocus lui-même est très rapide et la qualité de l’image est fabuleuse.

Ce zoom à longue focale très attendu de Sony bénéficie de la même longueur focale maximale de 600 mm que les zooms 150-600 mm de Sigma et Tamron pour reflex plein format.

La taille et le poids du Sony sont assez communs, mais restent relativement imposants pour un boîtier hybride Sony Alpha.

Comme pour ses concurrents pleins formats, la longueur focale « effective » maximale s’étend de 600 mm à environ 900 mm sur un boîtier APS-C.

La stabilisation d’image à trois modes est commutable pour les prises de vue statiques et panoramiques, avec une option supplémentaire permettant d’appliquer la stabilisation uniquement pendant l’exposition. Il est ainsi plus facile de suivre le mouvement erratique des oiseaux en vol.

L’autofocus DDSSM (Direct Drive Super Sonic Motor) est super rapide et est livré avec des boutons de personnalisation.

Le stabilisateur d’image optique est efficace et l’est encore davantage lorsqu’il est couplé à la stabilisation interne du boîtier, utilisée dans les boîtiers Sony Alpha A7 et A9.

Le piqué, le contraste et les autres attributs de l’image sont excellents et très constants sur toute la plage de zoom.

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