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Ce qui n’était autrefois qu’une petite niche dans l’univers de la photographie est en train de devenir un phénomène mondial.

La photographie culinaire ne cesse de croître en popularité si l’on en croit les 32 millions de post actuellement sur Instagram. La photographie culinaire est là pour rester, mais n’allez pas  croire que c’est un genre facile à maîtriser.

Dans ce guide, nous partageons avec vous quelques astuces qui vous aideront à obtenir des résultats appétissants.

Quels Equipements Utilisés ?

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Un Bon Appareil Photo

La première chose à laquelle vous devez penser lors de l’achat d’un appareil photo pour photographie culinaire, c’est la taille du capteur.

Selon votre budget, vous aurez le choix entre un capteur à facteur de recadrage et un plein format.

Il est important de savoir que votre appareil photo et vos objectifs se comportent différemment selon que votre capteur est à facteur de recadrage ou plein format.

En photographie numérique, les capteurs n’ont pas tous la même taille et sont généralement plus petits que les ‘traditionnels’ films 24x36mm utilisés dans les appareils argentiques.

Les capteurs dont la taille est proche du 24x36mm sont dits ‘full frame’ / plein format, alors que pour les capteurs plus petits, on parle de capteurs au format APS (pour leur similitude en taille avec la pellicule APS).

Le Canon Rebel, par exemple, dispose d’un coefficient de 1,6. Ce qui signifie qu’il faudra multiplier la focale de l’objectif par 1,6 pour obtenir la focale réelle avec laquelle la photo a été prise.

Sur un appareil photo plein format, un 50 mm se comporte comme un 50 mm. Mais ce même objectif, sur un appareil photo avec un capteur recadré, se comporte davantage comme un 80mm.

Trouvez Les Bons Objectifs

Meilleur Objectif Grand Angle Nikon

Vous devez investir la plus grande part de votre budget dans le développement de votre parc optique. Vous devriez voir cela comme un objectif sur le long terme.

Voici les facteurs à prendre en considération :

La Précision

La principale chose qui devrait vous préoccuper lors de l’achat d’un objectif est sa précision.

Pour la photographie culinaire, les objectifs à focale fixe est ce qu’il y a de mieux, car ils sont plus nets que les objectifs zoom.

Un zoom permet de grossir ou réduire la taille du sujet dans l’image sans avoir à se déplacer. Mais il est plus difficile  d’obtenir une excellente qualité optique et une très grande précision de l’image.

Les objectifs à focales fixes sont « plus rapides ». Ils offrent une meilleure ouverture et permettent des vitesses d’obturations plus rapides.

À qualité égale, une focale fixe a une formule optique beaucoup plus simple qu’un zoom couvrant la même focale, et est donc beaucoup plus légère et moins chère, toutes choses égales par ailleurs.

À prix comparable, inversement, une focale fixe offre donc en principe une meilleure qualité d’image qu’un zoom. C’est pourquoi de nombreux photographes, professionnels ou même amateurs, préfèrent disposer de plusieurs objectifs à focale fixe plutôt que d’un zoom pour réaliser leurs prises de vues.

Les avantages principaux de la focale fixe sont une ouverture supérieure, une masse et un encombrement moindre, une mise au point minimale inférieure, un rendement optique stable et une correction optimale des aberrations géométriques et chromatiques.

Le 50 mm

Le 50mm f/1.8 offre une grande ouverture, Indispensable en basse lumière et une profondeur de champ inédite. Mais il faudra faire attention de ne pas trop se rapprocher du sujet au risque de créer de la distorsion de perspective. En photographie culinaire, le 50mm est en fait considéré comme un objectif grand angle.

Si on recommande le 50mm f/1.8 si souvent, c’est certes pour tous les avantages qu’il offre ; mais surtout qu’il les offre pour un prix absolument dérisoire sans déroger à la qualité optique. Si vous débutez et que votre budget est serré, c’est l’objectif que vous devez absolument vous procurer.

Le 24-70mm

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Avoir un objectif à focale fixe comme le 24-70 mm dans son kit d’objectifs peut s’avérer très pratique, même si l’idéal c’est d’avoir des objectifs à focale fixe.

Pour un objectif zoom, il vraiment très précis et polyvalent. Beaucoup de photographes culinaires le considèrent comme un élément de base de leur kit.

Le 60 mm Macro

Si vous utilisez un capteur à facteur de recadrage, alors un 60 mm macro est un excellent choix.

Sur un capteur à facteur de recadrage, ça correspond plus à un 100 mm. Si vous passez au plein format, vous pouvez l’utiliser comme un 50 mm.

Cet objectif vous permet d’avoir des photos de votre sujet au 3/4 d’angle avec un joli bokeh sur un capteur à facteur de recadrage.

Le 100 mm Macro

S’il y a un objectif que vous devez avoir dans votre kit, c’est bien le 100 mm macro. Cet objectif n’est pas seulement pour la macro ou les gros plans, même s’il excelle dans ce domaine.

En vous éloignant de votre sujet, vous pouvez aussi avoir de très beau portrait. La focale vous permettra d’avoir un arrière-plan très flou.

Si vous utilisez l’objectif macro 100 mm/105 mm sur un capteur à facteur de recadrage, vous prendrez des photos à une focale de 150 mm.

Ce qui vous donne un racadrage très serré, ce qui peut devenir très problématique si l’espace est un problème.

Les Trépieds

Un trépied est indispensable en photographie culinaire. Il vous libère les mains et vous laisse exprimer votre créativité.

La plus grosse exigence concernant le trépied est sa stabilité. Un trépied doit être capable de supporter le poids de votre appareil photo et de votre objectif. Vous pourrez ainsi avoir

Lors de l’achat d’un trépied, recherchez un trépied dont la hauteur et l’orientation sont réglables. Une barre centrale que vous pouvez déplacer.

Assurez-vous qu’elle est munie de pieds en caoutchouc pour éviter tout glissement et qu’elle dispose d’une charge utile élevée.

La charge utile fait référence au poids que le trépied peut supporter. Il doit supporter le poids de votre appareil photo, de l’objectif et de tout autre supplément tel qu’un support ou un bras d’extension.

Stylisme Culinaire

Cette pratique consiste à préparer, organiser, représenter de la nourriture de la façon la plus esthétique possible à la caméra.

Voici quelques éléments à prendre en compte lorsque vous abordez la question du stylisme culinaire :

Utilisez Les Aliments Les Plus Frais Possibles

Les aliments que vous photographiez doivent être le plus frais possible à fin d’être attirants dans l’image. Lors de l’achat de vos ingrédients, prenez soin d’acheter les articles les plus frais et les plus beaux disponibles.

Ayez toujours votre scène, votre éclairage et votre caméra prêts avant de mettre vos aliments sur le plateau.

Lors des réglages de l’éclairage et de l’appareil photo, utilisez un substitut de couleur et de forme similaires à celui de votre aliment. Remplacez-le par votre ” héros ” (votre principal sujet) au dernier moment, afin qu’il ait l’air aussi frais et appétissant que possible.

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Achetez Plus Que Nécessaire

Assurez-vous d’acheter plus que ce dont vous pensez avoir besoin pour le tournage. Les aliments se dessèchent, fondent ou commencent à paraître peu attrayants très vite.

Il faut les remplacer par des articles plus frais.

Selon l’aliment, vous pouvez aussi avoir besoin de beaucoup d’articles pour remplir le cadre.

Le Plat

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Le facteur le plus important dans le choix des plats sur lesquels vous présenterez vos aliments est la taille.

Les objets peuvent avoir l’air très différent selon que vous regardez à travers l’appareil photo ou à l’œil nu et paraissent souvent plus gros que ce à quoi on s’attend. C’est pourquoi, il est bon de choisir des plats plus petits que ceux que vous utiliseriez normalement.

Présentez vos sujets dans des assiettes à salade ou des assiettes à dîner plus petites. Les assiettes plus grandes pourraient éclipser le sujet principal et dominer le cadre.

La Décoration

Les herbes aromatiques, les épices, ainsi que les articles tels que les croûtons, peuvent améliorer vos prises  de vu  culinaire.

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Des brins d’herbes diverses comme le romarin peuvent être assemblés à l’aide d’une ficelle de cuisine pour faire de petits bouquets que vous pourrez utiliser pour ajouter un contexte à votre histoire culinaire.

L’essentiel est que votre décoration ait un sens dans le contexte plus large de votre scène. Si vous photographiez du saumon avec une sauce au citron et à l’aneth, ne le décorez pas avec du basilic.

Si vous utilisez des herbes, utilisez les plus fraîches possibles et remplacez-les au fur et à mesure que vous photographiez. Elles flétrissent rapidement.

Accessoires

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Vous devez avoir une collection d’accessoires pour photographie culinaire.

Un accessoire est tout élément que vous utilisez pour améliorer l’image. En photographie culinaire, il s’agit généralement d’ustensiles de cuisine, comme des assiettes et des couverts, des bols et des ustensiles de service, et du linge de maison.

Lorsque vous choisissez vos accessoires, pensez à votre style de photographie culinaire et aux types d’accessoires qui iraient avec.

Si votre style est vraiment propre et élégant, ou plus raffiné, de tels accessoires n’auraient pas vraiment leur place et vous vous en sortiriez mieux avec des accessoires plus délicats.

De façon générale, évitez les couleurs trop vives et les motifs audacieux, car ils détournent l’attention de l’aliment. Les articles colorés peuvent constituer un centre d’attention supplémentaire, mais elles doivent s’intégrer à la composition et à la sensation générale de la photo.

N’utilisez pas trop d’accessoires. Il suffit de quelques bons accessoires pour raconter une histoire, mais un trop plein d’accessoires risquerait de distraire l’observateur.

Commencez avec un ou deux articles, peut-être une assiette à salade neutre et un couteau ou une cuillère médiévale. En cas de doute, restez simple.

L’arrière-plan

Vous aurez besoin d’une grande diversité d’arrière-plans sur lesquels placer votre nourriture.

Utilisez divers éléments pour vos arrière-plans, comme du tissu, du papier d’artisan ou de grands carreaux de sol. Vous pouvez aussi faire preuve de créativité et créer vos propres décors.

Achetez des feuilles de bois et peignez-les vous-même. Il existe également d’excellentes ressources en ligne pour l’achat de fonds professionnels pour la nourriture.

En photographie culinaire, les arrière-plans neutres ou de tons froids comme le bleu sont généralement les plus efficaces.

L’éclairage

Les Modificateurs d'éclairage

Que vous utilisiez de la lumière naturelle ou artificielle, il vous faudra modifier votre source de lumière.

L’un des éléments les plus importants de votre kit est le diffuseur de lumière. C’est un panneau de matériau blanc et transparent que vous placez sur votre table pour adoucir la lumière qui tombe sur votre scène.

Vous aurez également besoin de quelques outils simples pour absorber et faire rebondir la lumière. Vous pouvez acheter des réflecteurs professionnels en kit de 8-en-1, ainsi que des disques pliables en matériaux divers, comme illustré ci-dessous.

Le réflecteur argenté, par exemple, pourrait éclairer votre aliment, pendant que le réflecteur doré ajoute de la chaleur. Il est généralement livré également avec un diffuseur.

Pour ceux qui aiment faire du bricolage, vous pouvez aussi utiliser un simple carton noir ou blanc acheté dans un magasin d’artisan. Le blanc illumine votre scène, tandis que le noir absorbe la lumière.

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Les Types D’éclairage

Vous devez avoir une idée de ce à quoi vous voulez que votre image finale ressemble avant de prendre votre appareil photo. Avez-vous envie que la lumière soit douce et dimensionnelle, ou recherchez-vous un contraste saisissant ?

Plus le contraste entre la lumière et l’obscurité est important, plus votre image sera spectaculaire. Souvent, votre sujet dictera la lumière que vous choisirez.

La prochaine fois que vous prendrez une photo, photographiez votre sujet sous une lumière douce et dure et notez la différence. Comment chaque approche affecte-t-elle le résultat final ? De nombreux photographes ont tendance à graviter vers l’une ou l’autre approche.

L’éclairage latéral

C’est lorsque la lumière vient directement sur le côté de l’aliment.

L’éclairage sur le côté est une bonne approche pour beaucoup de vos photos culinaires. Ça marche dans la plupart des cas et est facile à utiliser.

Placez un réflecteur sur le côté opposé à la lumière. Selon la quantité d’ombre que vous voulez sur le côté de votre aliment, rapprochez ou éloignez l’aliment, ou utilisez un réflecteur plus petit ou plus grand.

Lorsqu’on photographie une scène blanche et aérée, on a quand même besoin d’un peu d’ombre pour ajouter de la dimension.

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Le Rétro-Eclairage

Le rétro-éclairage, c’est quand vous éclairez votre aliment par l’arrière.

Ici notre éclairage est placé à 12 heures, C’est une position idéale pour les boissons ou les soupes, car elle ajoute un éclat et met en valeur les propriétés liquides des aliments.

En général, le rétroéclairage est très flatteur pour les aliments. Il les fait briller et fait ressortir leur texture.

Cependant, son utilisation est très délicate, car vous pouvez vous retrouver avec une image trop lumineuse à l’arrière et trop sombre à l’avant. Un excès de contraste pourrait effacer le dos du sujet, et entraîné une perte de détails, avec un sujet qui se noie dans l’arrière-plan.

Un contraste insuffisant peut entraîner une photo éblouissante ou une photo qui semble délavée, ce qui se produit lorsque vous photographiez avec trop de lumière.

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Rétro-Eclairage Latéral

Le rétroéclairage latéral est une combinaison des deux premiers types d’éclairage. C’est le meilleur des deux mondes et le plus facile à utiliser. Ici, notre lumière est placée entre 10 et 11 heures.

Avec ce style d’éclairage, vous obtenez une surface éclatante fournie par le rétro-éclairage sans risque de surexposition. Vous n’avez pas non plus besoin de réfléchir autant de lumière sur le devant des aliments car la lumière arrive de manière plus angulaire.

Lorsque vous utilisez le rétroéclairage latéral, vous devrez jouer avec la hauteur de votre lumière par rapport à votre scène, en fonction de la façon dont vous voulez que les ombres tombent.

Plus votre source de lumière est proche de votre décor, plus la chute sera douce.

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Les Angles De Prise De Vues

L’angle de prise de vue peut avoir un effet puissant sur votre image finale.

Avant de prendre votre appareil photo, vous devez réfléchir au type d’aliment ou de plat que vous désirez photographier  et à l’angle de prise de vue qui vous permettra de faire ressortir ses meilleurs atouts.

Il existe trois principaux angles sous lesquels vous pouvez photographier des aliments : en plongée, a de 3/4 face ou de profil.

L'angle Au 3/4

L’angle est au 3/4 lorsque votre appareil photo est placé entre 25 et 75 degrés par rapport à votre sujet.

L’angle 3/4 est un angle populaire parce qu’il est très polyvalent. Généralement, vous pouvez mettre en évidence le devant et la surface du plat, ainsi que les côtés.

Vous trouverez très souvent cet angle dans la photographie commerciale d’aliment.

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La Plongé

La plongé est l’angle à 90 degrés. Cet angle est devenu très populaire ces dernières années grâce à Instagram.

Cet angle offre définitivement plusieurs avantages. Il est très adéquat lorsqu’on désire intégrer plusieurs éléments dans une scène, comme dans un paysage de table. C’est en fait un excellent angle pour raconter une histoire. Lorsque vous photographiez depuis le ciel, vous pouvez avoir divers accessoires, ingrédients ou de plats de nourriture dans le cadre. Il est également très souvent plus facile de composer votre prise de vue en utilisant cet angle qu’un angle de ¾ face ou un angle de profil.

Cependant, la plongée ne fonctionne pas pour tous les types de plans d’aliments. Il élimine la profondeur, ce qui donne un aspect plus graphique à l’image, mais ne convient pas à tous les types d’aliments.

Avec la plongé, ce que vous mettez le plus en valeur c’est la forme de la nourriture et les différents éléments de la scène.

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Le Profil

Cet angle est tout à fait adapté pour les aliments « hauts », comme les hamburgers ou les piles de brownies ou de crêpes. Il met en valeur la hauteur d’un plat.

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Lorsque vous photographier des hamburgers et des sandwiches, le pain au-dessus cache ce qu’il y a à l’intérieur, donc prendre la photo par-dessus l’aliment n’a pas de sens.

N’oubliez pas que l’objectif est toujours de se concentrer sur les meilleures caractéristiques l’aliment.

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La Composition

Les outils de composition peuvent vous aider à faire de meilleures photos, cependant, chaque outil n’est pas adapté pour tout type d’image.

Avant de commencer à prendre des photos, vous devez savoir le but de votre image. Quelle ambiance désirez-vous avoir ? 4a quelle fin prenez-vous cette photo et à quel usage sera-t-elle dédiée ?

La photographie d’aliment suscite certaines émotions chez l’observateur. La composition est l’un des principaux outils qui nous aidera à le faire.

Les Lignes

La ligne est l’élément de base dans la composition d’une image. Les lignes guident l’œil de l’observateur à travers l’image vers les points et les éléments essentiels de l’image et permettent de garder l’attention de l’observateur.

Il y a deux ou trois choses dont il faut être conscient quand on travaille avec des lignes. Lorsqu’on utilise des lignes pour diriger l’œil de l’observateur, elles doivent pointer vers le sujet principal ou dans le cadre.

Les lignes ne doivent jamais pointer à l’extérieur du cadre, car dans ce cas les yeux  de l’observateur seront orientés vers l’extérieur de l’image. Ça affaiblit l’image et peut faire perdre l’intérêt du spectateur.

Règle de L’impair

La règle de l’impair stipule que lorsque vous photographiez plusieurs objets de même type (des personnes, des fleurs, etc…), l’image sera plus dynamique et donc plus jolie si le nombre d’objets est impair (3, 5, 7, etc…)

Les nombres impairs créent un sentiment d’équilibre et d’harmonie et fournissent un point de pose pour les yeux, tandis que les objets en nombres pairs peuvent partager notre attention et se faire concurrence.

Lorsqu’il y a plus de cinq éléments dans une image, il devient difficile pour l’esprit d’enregistrer le nombre le plus élevé. Par conséquent, il est mieux de composer les éléments en groupes de nombres impairs chaque fois que c’est possible.

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Règle Des Tiers

La Règle des tiers a pour but de vous aider à placer les principaux éléments et le le principal centre d’intérêt dans la composition.

Pensez à une grille imaginaire qui divise l’image en neuf parties égales. Le rapport est de 1:1 par rectangle.

La règle des tiers est un excellent point de départ. Elle permet d’ajouter de l’harmonie à vos images et vous aide à faire les premiers pas dans la composition en tant que nouveau photographe. En fait, elle peut fonctionner pour de nombreuses images, en particulier les paysages.

Cependant, lorsqu’il s’agit de photographie d’aliments, cette règle trouve très vite des limites. Vous pouvez vous retrouver avec des images déséquilibrées et maladroites.

La grille Phi est un concept similaire qui est plus puissant que la règle des tiers. Les deux grilles sont presque semblables, mais les lignes centrales de la Grille Phi sont plus rapprochées.

La Grille Phi

La Grille Phi est une expression du Ratio d’Or. Elle vous aide à créer une image équilibrée et naturellement agréable à l’oeil.

La Grille Phi suit le ratio de 1:1.618, un ratio qui est une constante dans la nature et vers lequel nous gravitons automatiquement.

On la retrouve dans la nature, de la coquille d’un nautile au nombre de pétales d’une fleur.

Vous pouvez trouver le nombre d’or partout autour de vous, bien que personne ne puisse expliquer exactement pourquoi il existe.

C’est une connaissance que vous pouvez utiliser dans votre photographie. Penser à la façon dont l’œil se déplace dans une image et incorporer une certaine expression du nombre d’or vous aidera à créer des images que le cerveau reconnaîtra comme esthétiquement attrayantes et harmonieuses.

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Espace Négatif

L’espace positif est l’espace occupé par votre principal sujet. L’espace négatif est l’espace dans lequel vos yeux peuvent se reposer. Il apporte un certain équilibre, et un peu d’espace pour souffler et met le sujet en emphase.

L’espace négatif peut représenter le mouvement et donner un contexte à l’image. Il permet également donner à l’observateur l’impression qu’il y a une histoire au-delà de ce que l’œil voit.

En photographie alimentaire, on a tendance à prendre des photos avec beaucoup d’espace négatif à cause de l’espace réservé au texte, particulièrement lorsqu’il s’agit de photos pour des magazines, d’emballage de produits ou de publicité.

Lorsqu’une image n’utilise pas l’espace négatif, elle peut être un peu claustrophobe et encombrée. De plus, lorsqu’il se passe trop de choses dans une image, le spectateur ne sait plus trop où regarder.

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La Répétition

La répétition d’éléments peut aussi renforcer l’attrait d’une image. La répétition peut se produire spontanément dans le sujet ou peut être créée par l’ajout d’éléments tels que des accessoires et des ingrédients.

Il arrive parfois que le motif soit trop monotone, le fait de briser cette monotonie peut aider à renforcer l’attrait de l’image.

Il existe plusieurs façons de créer une rupture dans un motif, c’est le cas par exemple avec une rupture de couleur, de forme, de taille ou de texture. L’endroit où vous placez cette rupture est crucial ; vous voulez la placer dans l’un de vos centres d’intérêt ou le long de lignes qui se croisent.

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Couleur

La couleur occupe une place importante dans la composition. Elle suscite des émotions et crée un certain sentiment qui se dégage de l’image.

Les couleurs froides et sombres comme le bleu marine et le noir réduisent l’éclat des objets, alors que les couleurs claires ou chaudes comme le jaune font ressortir l’éclat des objets.

Les couleurs trop vives sur le fond ou sur la surface ont tendance à détourner l’attention du sujet ; ces couleurs doivent être choisis en fonction de l’ambiance que vous voulez créer, et être en harmonie avec les éléments choisis.

On peut avoir des combinaisons de couleurs monochromatiques lorsqu’il s’agit d’une variation de tonalité à l’intérieur d’une même teinte. Cette approche a sa place, mais dans le cadre de la photographie alimentaire, l’utilisation de couleurs complémentaires est une excellente technique.

Les couleurs complémentaires sont celles qui apparaissent directement l’une en face de l’autre sur le cercle chromatique, comme le rouge et le vert, ou le bleu et l’orange.

Le spectre de couleurs que vous choisirez vous sera, en partie, dicté par l’aliment que vous photographiez.

Vos couleurs doivent également être équilibrées pour ne pas avoir trop de couleurs dans le cadre, pour ne pas être chaotique.

Texture

Ajouter de la texture est l’un des meilleurs moyens de rendre votre photo plus captivante. Elle ajoute du contraste et des détails et met en valeur les sujets.

La texture est naturellement présente dans la nourriture, mais peut aussi être utilisée efficacement dans les arrière-plans et les surfaces, ainsi que dans vos accessoires et votre linge de maison, tant que cela n’est pas fait de façon exagérée.

Trop de texture dans la nourriture, le linge et les arrière-plans peuvent surcharger le spectateur.

Édition Des Images

Lightroom d’Adobe est un excellent programme de post-traitement. Il est plus intuitif et plus facile à apprendre que Photoshop.

Je recommande d’utiliser Lightroom pour faire vos ajustements d’ensemble et ensuite pour affiner votre image dans Photoshop si nécessaire. Par exemple, si vous avez besoin de travailler sur des zones spécifiques de l’image.

Examinons les outils les plus importants :

L'histogramme

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Il est important d’avoir une compréhension basique de l’histogramme pour pouvoir faire les ajustements nécessaires pour ce qui est de l’exposition et de la tonalité de votre image.

L’histogramme fournit une représentation rapide de la gamme des tons de l’image ou type de prédominance. Dans une image à prédominance de tons foncés, les détails sont concentrés dans les tons foncés. Dans une image à prédominance de tons clairs, ils sont concentrés dans les tons clairs. Enfin, dans une image dans laquelle les tons moyens sont prédominants, les détails sont concentrés dans les tons moyens.

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L’histogramme indique également le niveau de détail dans les tons foncés (partie gauche de l’histogramme), les tons moyens (partie centrale) et les tons clairs (partie droite). Un histogramme permet de s’assurer que le niveau de détail d’une image est suffisamment élevé et que les corrections donneront ainsi de bons résultats.

Regardez si vous avez un pic important dans les tons foncés ou dans les tons clairs de l’histogramme. Si c’est le cas, votre image pourrait être sous-exposée ou surexposée.

De façon générale, les images sont plus belles lorsqu’elles contiennent une nuance de tons clairs et de tons foncés. Sinon, elles peuvent manquer de contraste et sembler plates.

Recadrage

Crop Overlay

C’est une très bonne idée de penser à recadrer et à redresser votre image avant de commencer à faire des ajustements d’ensemble.

Pour redresser une image, allez dans le menu Transformer et cliquez sur -> Auto.

Si ça ne marche pas, vous pouvez essayer un autre réglage, ou le faire manuellement sous l’outil Recadrage.

Pour accéder à l’outil Recadrage dans Lightroom, cliquez sur le symbole de la grille sous l’Histogramme dans le panneau supérieur. Ou appuyez sur R pour le raccourci clavier. Vous pourrez ainsi recadrer votre image en faisant apparaître les poignées à l’aide de votre curseur.

Balance des blancs

La balance des blancs est un aspect très important du post-traitement des photos d’aliments.

Je vous recommanderai d’utiliser un filtre gris neutre, pus d’ajuster votre balance des blancs en post-traitement. Cela permet de supprimer les moulages de couleurs incorrects et de s’assurer que vos blancs sont vraiment blancs.

Grâce à lui vous allez pouvoir réduire la quantité de lumière qui passe à travers l’objectif et faire des poses longues et autres effets de vitesse lente

Les Palettes De Base

Cette palette est l’endroit où vous risquez de vous retrouver le plus souvent pour faire tous les réglages avant de décider de l’image finale.

L’exposition affecte l’éclat de la gamme de tons de votre image. Cependant, en jouant avec les ombres et les hautes lumières, les blancs et noirs, vous obtiendrez un équilibrage des tons plus précis que si vous vous fiez simplement au curseur d’exposition.

Voyez si les ombres ont encore besoin de plus de lumière. Déplacez les curseurs vers les points où l’image semble globalement bonne.

Vous devrez certainement revenir en arrière et réajuster votre curseur d’exposition une fois que vous aurez effectué des modifications avec les autres curseurs.

Vibrance et saturation

La vibrance est également un élément important dans l’édition de photographies d’aliments.

Il bien mieux que la saturation, car beaucoup plus subtil. Il ajuste les couleurs les moins saturées sans intensifier celles qui sont déjà saturées.

La Vibrance va d’abord augmenter la saturation des couleurs sourdes et ensuite les autres couleurs.

L’utilisation de la saturation dépend de l’image. En général, l’approche conservatrice est ce qui fonctionne le mieux lors de l’édition de photographies d’aliments.

Si vous décidez d’utiliser le curseur de saturation, poussez-le un peu plus haut, jusqu’à environ +5 ou +6.

La courbe de tonalité

Les nouveaux la trouvent souvent assez difficile, mais c’est l’un des outils les plus puissants de Lightroom.

La courbe de tonalité représente simplement la répartition des tonalités de l’image. ça représente les tons sombres et les tons clairs.

Lightroom découpe la courbe en quatre zones, respectivement appelées (de gauche à droite) « Tons foncés » (ombres), « Teintes sombres », « Teintes claires » et « Tons clairs » (Hautes lumières). Moyennant quatre petites flèches situées en bas de l’affichage, vous pouvez attribuer une étendue plus ou moins large à chacun des quatre segments.

Vous pouvez augmenter le contraste de la zone correspondante en tirant le curseur vers la droite (valeurs positives et courbe en S) ou le diminuer en déplaçant le curseur vers la gauche (valeurs négatives et courbe en S inversée). Sachez qu’il est également (et tout simplement) possible de cliquer sur un point de la courbe, puis de le déplacer sur un axe vertical.

HSL

HSL est mis pour Teinte, Saturation et Luminance. C’est ici que vous équilibrez les couleurs dans Lightroom.

L’ajustement de la couleur est généralement plus subjectif que l’ajustement de la tonalité. En effet, la couleur confère à la photo une certaine d’ambiance.

Il existe deux façons d’effectuer les réglages de couleur dans cette palette. Vous pouvez les ajuster toutes en même temps sous HSL/All. Ou ajuster chaque couleur individuellement sous l’onglet Couleur en haut de la palette.

L’onglet Teinte ou la section au-dessus de la palette est l’endroit où vous sélectionnez l’effet de chaleur ou de fraîcheur que vous souhaitez avoir pour chaque couleur de votre image.

Par exemple, J’ai toujours l’impression que les verts ont l’air presque terne, Je fais glisser les verts un peu plus vers la gauche ou la droite pour qu’ils aient l’air plus réalistes.

Pour ajouter plus de chaleur – c’est-à-dire plus de jaune – à vos verts, faites-le glisser vers la gauche. Pour une teinte plus froide, glisser vers la droite ajoute plus de bleu.

Le curseur Saturation permet de régler la couleur de l’ensemble de l’image. Alors que les curseurs de saturation ici ajustent chaque couleur individuellement.

Si vous réglez une couleur pour qu’elle soit plus saturée, cela affectera la saturation de cette couleur particulière dans toute la photo.

Que vous soyez dans la palette principale ou dans la palette HSL, la saturation nécessite une main légère.

Enfin, la Luminance affecte la luminosité de la couleur. Ces curseurs sont plus utiles que les curseurs de saturation, travaillez donc d’abord avec ceux-ci.

L’édition dans Lightroom est une question d’équilibre. Il en va de même lorsque vous travaillez avec les réglages de Teinte, de Saturation et de Luminance.

Réglage De La Netteté Et Du Flou Des Images

Le réglage de la netteté et du flou doivent être la dernière étape de l’édition. Le renforcement de la netteté accentue la définition des contours d’une image

Cependant, il n’est pas nécessaire d’appliquer la netteté à l’ensemble de l’image car, en photographie alimentaire, il n’y a pas beaucoup d’intérêt à accentuer la netteté des accessoires et de l’arrière-plan.

L’accent est mis sur la nourriture, donc c’est ce que vous devez accentuer.

Pour faire cela dans Lightroom, masquez l’image pour sélectionner les zones de l’image que vous voulez accentuer. Maintenez la touche Alt/Option enfoncée tout en cliquant sur Masquage dans le panneau d’accentuation de la netteté.

Lightroom vous montrera en blanc l’endroit où l’accentuation de la netteté est appliquée. Votre image ressemblera à une radiographie.

Faites-la glisser vers la droite. Plus vous allez vers la droite, moins l’image sera nette.

Vous vous rendrez compte que pour la photographie alimentaire, vous vous situez dans la zone+70-80 .

En Conclusion

Il y a beaucoup de choses à apprendre lorsqu’il s’agît de photographier de la nourriture, mais nous espérons que ce guide vous a donné un aperçu de ce que cela implique et quelques idées sur la façon dont vous pourriez améliorer vos images.

Plus vous aurez d’informations, plus vous pourrez être plus créatif.

En fin de compte, seul une pratique intense vous permettra  de faire passer votre photographie culinaire à un niveau supérieur.

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