L’évolution des optiques à grande ouverture
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L’objectif à grande ouverture du diaphragme est un formidable ouil.il permet de mieux exploiter les faibles éclairements et de gérer la profondeur de champ de façon optimale.
Mais son emploi n’est pas le sésame que croit et les inconvénients (encombrement, poids, prix) sont à prendre en compte afin de rationaliser son utilisation.
La photographique numérique à renouvellement presque total des objectifs pour les adapter aux exigences des capteurs. Que l’on soit clair, les anciens objectifs ne devenaient pas mauvais avec le passage du film au capteur.
Mais pour tirer parti du formidable potentiel des capteurs richement dotés en pixels, il fallait revoir les formules optique, utiliser des nouvelles lentilles (asphérique, basse dispersion), modifier les modes de mise en point (mise ou point interne, arrière, lentilles flottantes).
Ainsi dopés, les objectifs ont vu leur piqué s’améliorer et leurs défauts fortement diminuer.
Avant c’était mieux
Cette transition entre l’ère argentique et numérique nous permet de situer un avant et un après. Et ce qui était vrai hier ne l’est plus forcément aujourd’hui.
La génération des objectifs développés pour le film argentique a conservé de ombreux point commun avec celle des objectifs conçus spécialement pour les appareils à capteur numérique.
Les objectifs à grande ouverture de diaphragme étaient déjà les joyaux de la gamme. La marque mettait tout son savoir-faire dans le développement de ces optiques d’exception. Les objectifs à la luminosité plus modeste étaient moins chers, plus accessibles pour l’amateur.
Mais une formule optique parfois simplifiée (pas ou peu de lentilles en verre basse dispersion, de diaphragmes avec moins de lamelles…) faisait que leurs performances générales pouvaient être moins bonnes.
Ce qui a changé
Les gammes étaient par contre plus fournies et il n’était pas rare de trouver trois références par distance focale. Prenons par exemple le cas du 85m.
Il y avait à côté du f/1,4 un f/1,8 voire parfois un f/2. Pour le 135mm, on peut citer à côté du très lumineux f/2, un plus économique f/2,8 et même un f/3,5. Le développement de zooms f/2,8performants a un peu changé la donne.
Certaines focales fixes tardent à être remplacées (200mm f/2,8 ou 500mm f/1,4 chez canon et 180mm f/2,8 135mm f/2 ou 105mm f/2 chez Nikon), d’autre ont tout simplement disparu comme le 135mm f/2,8, petit téléobjectif compact et pratique.
En revanche, point intéressant : Nikon, après avoir modernisée une triplette de focales fixes f/1,4 (24,35 et 85mm) aux tarifs stratosphérique, a fait évoluer ses optiques f/1,8 pour le mettre à goût du jour et à des tarifs plus abordables pour les photographes amateurs.
Des optiques au top
S’il existe toujours deux modèles pour certaines distances focales (par exemple 85mm f/1,4 et f/18), le saut qualitatif entre les deux modèles n’est plus aussi net qu’avant. Un petit tour dans les fiches test du labo C.I. devrait vous convaincre.
Les optiques à grande ouverture ont maintenant des performances plus homogènes sur tout le champ e l’image dès la pleine ouverture et les optiques moins ouvertes sont pratiquement au top dès la pleine ouverture. Si on ferme le diaphragme, les deux rivales font jeu égal dès f/2,8 ou f/4 ai pire.
La forme des lamelles du diaphragme a été améliorée et cela compte plus que le nombre de lamelles auquel faisait attention les photographes lors du choix de leurs optiques.
Le diaphragme en forme de polygones réguliers à 6,7 ou 9 côtés ne sont plus qu’un lointain souvenir car depuis quelques années la forme circulaire est obtenue quels que soient l’ouverture de diaphragme et le nombre de lamelles. Avec 7 lamelles au profil arrondi, les flous d’arrière-plan sont aujourd’hui plus harmonieux.
A signaler aussi : l’ergonomie est la même sur l‘ensemble des modèles quelle que soit l’ouverture maximal, et les dernier avancés technologiques (retouche de point, moteur silencieux, joint d’étanchéité) se trouvent indifféremment sur les modèles de la gamme.
Faites vos comptes
Il faut pour terminer notre propos énoncer deux points de détails auxquels on ne pense pas toujours. Le diamètre de la lentille frontale de ces optiques est grand (72 mm o 77mm) et si vous êtes un adepte des filtres, la facture va être élevé. L’encombrement général des optiques est aussi à prendre en compte. Le fourre-tout va s’alourdir et devoir s’agrandir.
Ces optiques conservent toujours une part de mite héritée de l’histoire de la photo. Mais avec la facilité de l’emploi apportée par les zooms f/2,8, stabilisés pour la plus part, et l’amélioration de la sensibilité des capteurs, ces optiques à focales fixes sont lors d’un usage particulier et plus rare. Avoir en permanence visée sur un boitier un 50 mm, même f/1,4, relève ‘un choix et il faut en accepter les contraintes.
Pour compléter un zoom « pro » ouvert à f/2,8 ou même zoom « amateur » ouvert à f/3,5-5,6la version f/1,8 est bien souvent un meilleur choix.
Les optiques /1,4, sont généralement trois à quatre fois plus chères que celles qui ouvrent à f/1,8. Et puis sachez que pour le prix d’une optique f/1,4 comme le 85mm, il est possible de s’acheter trois optiques fixes (28,50 et 85 mm toutes f/1,8) certes moins ouvertes et moins prestigieuses mais photographiquement plus efficace qu’une seule.
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