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Dans ce guide, nous vous proposons notre comparatif des meilleurs objectifs pour amateurs d’astrophotographie rêvant de capturer le spectacle céleste offert par le ciel nocturne.

Avec les meilleurs objectifs pour astrophotographie, vous pourrez donner vie aux milliards d’étoiles qui habitent le ciel nocturne.

L’astrophotographie n’est pas aussi difficile qu’on pourrait le croire ; le seul équipement dont vous aurez vraiment besoin est un trépied, un appareil photo pour astrophotographie et un objectif grand angle.

Pourquoi un objectif grand angle ? pour couvrir le champ le plus vaste possible et ainsi intégrer à l’intérieur du cadre, une plus grande partie du ciel.

Une ouverture allant de 1,4 à 2,8 fait l’affaire ; mais ces grandes ouvertures révèlent tous les défauts optiques : vignetage, chromatisme et surtout le coma. Et des points brillants (étoiles) sur fond sombre (le ciel) constituent une impitoyable mire optique.

Pourtant, il suffira de diaphragmer à 5,6 ou plus pour améliorer la qualité optique ? oui… mais non, car la luminosité serait insuffisante. Cependant, fermer à f :2 le diaphragme d’un objectif ouvrant à 1,4 est un bon compromis entre luminosité et qualité optique.

Pour ce type de photo, le zoom est proscrit, à cause de sa qualité optique et de ses ouvertures inadaptées. Cela oblige à s’équiper de plusieurs focales fixes, mais un 16 mm, un 35 mm et un 50 mm couvrent déjà bien des situations.

Ce guide est scindé en plusieurs sections. Dans un premier temps, nous vous proposons une liste des meilleurs objectifs de fabricants tierce propres à l’astrophotographie, ensuite vient une section dédiée aux utilisateurs de Canon, Nikon, Sony et Fujifilm.

Quelle que soit la marque que vous utilisez, vous trouverez, dans ce guide, un objectif qui vous convient.

produits qualités

meilleure focale fixe pour astrophotographie

Le meilleur zoom pour astrophotographie

grand classique de l'astrophotographie.

le meilleur objectif stabilisé pour Canon et Nikon.

résolution parfaite pour l'astrophotographie

Le plus grand-angle de la gamme RF

meilleur ultra-grand angle pour astrophotograpie

Zoom grand angle pour  Z5, Z6 et Z7

zoom grand-angle pour astrophotographie

exclusivement pour  Sony à monture E

Le plus grand-angle de la gamme X de Fujifilm

Excellent grand angle ultra-rapide.

LES MEILLEURS OBJECTIFS TIERCES POUR ASTROPHOTOGRAPHIE

De tous les objectifs XP du fabricant coréen Samyang, objectifs à mise au point manuelle pourvu de connecteurs permettant le réglage du diaphragme depuis l’appareil, ce 14 mm f/2.4 est le plus approprié pour l’astrophotographie.

L’objectif, massif et dense, jouit d’une construction tout en métal du plus bel effet. Il n’intègre pas moins de 18 lentilles réparties en 14 groupes avec 3 verres asphériques, 1 verre à haut indice de réfraction et 2 verres à très faible dispersion. Il pèse un peu moins de 800 g et mesure un peu plus de 10 cm.

Par contre, l’objectif n’est pas tropicalisé. Donc si vous désirez photographier la Voie lactée, il faudra le faire lorsque les conditions météologiques sont favorables (pas de poussière, pas d’humidité, …).

La bague de réglage dédiée à la mise au point est recouverte d’un confortable grip en caoutchouc antidérapant. Elle est large et agréable à utiliser, la course est de plus très importante et la fluidité est très bonne.

Le comportement général de l’optique est cohérent. Le niveau de piqué au centre est assez bon et relativement constant. L’homogénéité est quasi parfaite à f/8, ouverture à laquelle l’objectif délivre le meilleur de lui-même. Mais dès la plus grande ouverture f/2,4, le niveau de détail est assez satisfaisant. Ce qui est très important en astrophotographie.

L’optique est nettement meilleure que le Blackstone 15mm f/2.4, concurrent d’Irix, ou le Sigma 14mm f/1.8 DG HSM Art. il peut s’avérer judicieux pour les astrophotographes paysagers.

Le vignetage est visible à presque toutes les ouvertures. Il est particulièrement « entrant » et fort aux plus grandes ouvertures. Mais dès f/5,6, il n’affecte que les coins extrêmes des images. Les aberrations géométriques sont bien géres par ce super grand-angle d’une focale de 14 mm.

Maintenir une excellente qualité d’image à la plus grande ouverture est un véritable défi pour une optique ultra grand-angle ; mais ce Samyang y parvient sans grande difficulté- une réussite admirable qui lui vaut sa place dans ce guide des meilleurs objectifs pour aurores Boréales

.

Disponible en montures Canon EF et Nikon F, cet objectif de Sigma n’a aucun mal à se mesurer à des légendes comme le Canon EF 16-35mm f/2.8L USM III et le Nikkor AF-S 14-24mm f/2.8G ED ; qu’il surpasse d’ailleurs en termes de qualité d’image et de prix.

La qualité de construction et la prise en main sont excellentes, avec des joints d’étanchéité au niveau de la monture ; de la bague de mise au point et de la bague de zoom ; ainsi qu’un traitement déperlant sur la lentille frontale qui facilite l’évacuation de l’eau.

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L’objectif est également compatible avec la station d’accueil USB optionnelle de Sigma pour la personnalisation et les mises à jour du micrologiciel.

Dans l’ensemble, les performances de zoom sont très bonnes. Au 16 mm, l’objectif frôle la perfection avec des images presque totalement homogènes dès la plus grande ouverture.

Le vignetage est particulièrement visible aux plus grandes ouvertures ; mais c’est à f/2,8 qu’il est le plus important. Au 16 mm, il devient négligeable à partir de f/5,6. Il en va de même aux 20 et 24 mm. Les distorsions, bien que discrètes, sont aussi de la partie. On les ressent à toutes les focales.

Sachez que ce zoom très grand-angle peut être une arme redoutable pour des paysages céleste et que cette discipline est bien adaptée à l’usage de filtres en tous genres.

Pour les reflex numériques plein format de Canon et deNikon, c’est tout simplement le meilleur zoom ultra-grand-angle à ouverture constante du marché, et pas seulement pour l’astrophotographie.

Une fois de plus, Sigma signe avec ce 14 mm une très belle optique, dans la droite ligne de l’excellence établie par leur gamme de focales fixes Art.  C’est le deuxième objectif de cette gamme à arborer une ouverture maximale de f/1,8 à la place du presque traditionnel Saint Graal f/1,4.

Cette grande ouverture a toutefois un prix : l’objectif est imposant, massif, dense et lourd ! Sur la balance, comptez tout de même près de 1,2 kg. Le tout aura tendance à pas mal tirer sur le poignet en cas de longues séances de prises de vues à main levée et demandera un certain tonus musculaire.

Cet objectif est également très bon malgré un léger manque d’homogénéité. Le piqué augmente à mesure que l’on ferme le diaphragme pour trouver son paroxysme à f/8, avant de commencer à rebaisser pour cause de diffraction.

L’objectif présente cependant un manque d’homogénéité du piqué entre le centre et les bords des images sur les plus grandes ouvertures. Il faut attendre f/4 avant que les bords commencent à « arracher ». C’est à f/8 que l’objectif délivre les images les plus homogènes.

La qualité d’image globale offerte par cette optique est tout à fait convenable pour les astrophotographes paysagistes.

Conçu pour les reflex numériques Canon ou Nikon, ce zoom grand angle se caractérise par un fait inhabituel. Il comprend une motorisation ultrasonique annulaire et un système de stabilisation dont la marque indique qu’il compense 4,5 IL.

C’est un facteur utile pour les prises de vue au crépuscule ou en intérieur, mais sans aucun avantage pour les poses longues en astrophotographie, où il est préférable de le désactiver.

Bien qu’il y ait peu de changements dans la gamme optique ; cette version améliorée du G2 bénéficie d’un traitement à base de fluor de la lentille frontale et d’un revêtement AX (Anti-reflexion eXpand) pour supprimer les réflexions parasites et le flare.

Contrairement à d’autres zooms de même calibre, ce Tamron dispose d’une fine, mais confortable bague de mise au point et d’une bague de zoom fluide malgré le déplacement des lourds blocs optiques de l’objectif.

Ce n’est pas le meilleur zoom grand-angle du marché en termes de résolution, mais le SP 15-30mm f/2,8 Di VC USD G2 de Tamron présente une très belle homogénéité que les autres ont du mal à atteindre.

Au 15 mm, le piqué au centre est quasiment identique à toutes les ouvertures et ce n’est que sur les bords que la différence entre f/2,8 et f/5,6 est flagrante. À 20 mm et à 24 mm, c’est étonnamment à pleine ouverture que l’objectif affiche le plus fort piqué au centre, mais c’est aux alentours de f/5,6 qu’il est le plus homogène. Enfin, notons que c’est à 30 mm que le piqué est le plus important, avec un pic à f/4.

C’est surtout le seul à posséder un système de stabilisation que nous avons pu apprécier en conditions pratiques. Bien que cela ne nous soit pas très utile en astrophotographie. C’est aussi le moins cher de tous, ce qui n’est pas négligeable.

LES MEILLEURS OBJECTIFS CANON POUR ASTROPHOTOGRAPHIE

Si vous possédez un reflex numérique plein format de Canon, ce zoom Canon dispose d’une résolution en parfaite adéquation avec les besoins en astrophotographie.

Il est certes plus long que l’EF 11-24 mm f/4L USM, mais il est plus lumineux, ce qui est très important. L’angle de vision maximal est certes un peu moins que celui des pleins format 14 mm et 15 mm de cette liste, soit 108 degrés contre 114 ou 110 degrés.

La construction optique du Canon EF 16-35 mm f/2,8L III USM fait appel à 16 lentilles réparties en 11 groupes (au lieu de 12 sur le précédent modèle, déjà âgé de presque 10 ans).

Cet objectif est doté d’un élément asphérique GMO (Glass Moulded) à double surface à l’avant, de deux éléments UD (Ultra-low Dispersion) et d’un élément asphérique rectifié à l’arrière.

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 Les revêtements de haute technologie comprennent le revêtement SWC (SubWavelength Coating) et le revêtement ASC (Air Sphere Coating) pour une meilleure résistance aux images fantômes et aux reflets.

Les attributs de résistance aux intempéries sont étendus pour inclure des revêtements fluorés hydrofuges et anti-graisse sur les éléments avant et arrière.

 L’objectif est assez long, 128 mm, si l’on considère qu’il ne possède pas de pare-soleil intégré. Contrairement à certains objectifs concurrents, le pare-soleil à baïonnette permet de fixer facilement des filtres, via un filetage de 82 mm. La qualité de fabrication est conforme aux normes habituelles de la série L de Canon.

C’est une bonne optique qui délivre un haut niveau de piqué malgré des défauts d’homogénéité entre le centre et les bords les plus extrêmes à toutes les ouvertures — ce phénomène est cependant relatif ; car le niveau de piqué général est très élevé. Malheureusement, l’objectif souffre d’un vignetage très présent dans toutes les configurations jusqu’à f/8.

 La qualité de fabrication est exemplaire et la prise en main, très agréable. Nous le recommandons donc sans trop d’hésitations, mais émettons tout de même des réserves d’usage. C’est un objectif conçu pour les amateurs de paysages de ciel nocturne.

Ce 16-35 mm f/2,8 est un « must have » pour les passionnés d’astrophotographie qui en ont les moyens et un pilier du trio incontournable des zooms à ouverture constante f/2,8.

Si vous disposez d’un EOS R5 ou R6 et que vous souhaitez faire de l’astrophotographie, cet objectif est fait pour vous. Il n’est pas surprenant, lorsqu’on regarde la plage focale et l’ouverture maximale, de constater qu’il s’agit d’un objectif long et lourd.

il s’adapte parfaitement aux appareils photo hybrides de Canon, et devrait poser moins de problèmes aux astrophotographes. Le pare-soleil amovible, qui permet de fixer des filtres via un filetage de 82 mm, est la bienvenue, tout comme le système IS intégré. Il intègre également un diaphragme à neuf lamelles et une motorisation autofocus Nano USM ainsi qu’un système de stabilisation.

L’objectif offre une belle homogénéité, avec un piqué quasiment identique à toutes les ouvertures, au centre, sur les bords et dans les coins. Les lentilles asphériques font bien leur travail et les amateurs de paysage céleste apprécieront.

LES MEILLEURS OBJECTIFS NIKON POUR ASTROPHOTOGRAPHIE

Avec un zoom très grand-angle 14-24 mm et une ouverture constante, cet objectif au format FX de Nikon était une première mondiale lorsqu’il a été lancé en 2008. 

Bien que devenu une sorte de légende, il a du mal à conserver sa couronne face aux nouveaux prétendants au trône que sont les Sigma 14-24 mm et Tamron 15-30 mm.

Ce Nikon offre pratiquement le même angle de champ que son concurrent Sigma alors que celui de tamron est un peu plus bas.

La formule optique comprend deux éléments ED (Extra-low Dispersion) et un traitement Nano Crystal. Ce 14-24 mm est tout de même protégé contre les mauvaises conditions de prise de vue avec un joint d’étanchéité au niveau de la baïonnette.

Mais l’objectif n’est pas doté d’un jeu de joints d’étanchéité sur tout le corps ou d’un traitement au fluor sur l’élément frontal, comme c’est le cas pour les objectifs Sigma et Tamron.

L’objectif jouit d’un beau et cohérent comportement général et donnera naturellement le meilleur de lui-même aux ouvertures moyennes. Les performances aux plus grandes ouvertures et aux plus larges focales sont un peu en retrait et, dans l’ensemble, ce Nikon AF-S Nikkor 14-24 mm f/2,8 G ED souffre d’un manque d’homogénéité assez marqué. Attention au vignetage très marqué et aux distorsions à faible distance de mise au point !

Ce 14-24 mm est un très bon zoom polyvalent pour les paysagistes célestes.

Le très bon Nikkor Z 14-24mm f/2.8 S est l’effort ultime de Nikon en vue d’attirer les professionnels vers la monture Z.

Il vient ainsi compléter le triptyque f/2,8 composé du zoom standard Nikkor Z 24-70 mm f/2,8 S et du téléobjectif Nikkor Z 70-200mm f/2.8 VR S, et promet une qualité d’image grand-angle sans compromis.

La construction optique intégre 16 lentilles réparties en 11 groupes, dont trois lentilles sont asphériques, alors que le traitement de surface ARNEO (antireflet) exclusif au constructeur n’est pas oublié sur cette optique haut de gamme.

Comme vous pouvez vous y attendre, Nikon a mis le paquet sur la conception de cet objectif pour tenter de convaincre les photographes professionnels d’opter pour la monture Z.

Par conséquent, la construction, la manipulation et la qualité d’image de cet objectif sont toutes de très haut niveau. Évidemment tropicalisé, avec un niveau de netteté incroyable, c’est un objectif dédié à ceux qui exigent le meilleur (il est commercialisé à un prix aux quel, on pourrait s’attendre).

Ajoutez le pare-soleil HB-98 et vous pourrez utiliser d’énormes filtres de 112 mm – Nikon propose des filtres de couleur neutre et des filtres polarisants de forme circulaire. La présence de deux emplacements pour filtre saura sûrement séduire les adeptes les plus exigeants de la photographie de paysage céleste.

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LES MEILLEURS OBJECTIFS SONY POUR ASTROPHOTOGRAPHIE

Jusqu’alors, le FE 12-24mm f/4 G était le zoom le plus grand angle de Sony. Cependant, avec une ouverture maximale constante de f/4, il n’est pas adapté à l’astrophotographie.

Voici donc qu’est venu le Sony FE 12-24mm f/2.8 G Master. Nous avons testé cet objectif en laboratoire et sur le terrain, et nous avons eu un véritable coup de foudre. La qualité d’image irréprochable et l’angle de champ ultra-grand-angle en font un choix exceptionnel pour l’astrophotographie.

Avec un angle de prise de vue de 122° et une ouverture constante de f/2.8, cette combinaison en fait l’objectif le plus lumineux du monde dans sa catégorie.

Le prix est certes élevé, mais cet objectif offre une qualité d’image presque sans reproche dès la pleine ouverture, tandis que l’autofocus, réactif et presque systématiquement efficace, reste couple et silencieux.

Ajoutez à cela une prise en main agréable et une qualité de fabrication solide comme le roc, et vous avez un objectif exceptionnel.

Destiné aux hybrides Sony à capteurs 24×36, le Firin 20 mm est disponible en deux versions, avec ou sans autofocus. Le 20 mm AF offre un design beaucoup plus moderne avec un revêtement noir satiné et sobre.

Sa nouveauté, c’est son autofocus dont la marque précise qu’il s’agit d’une motorisation ultrasonique annulaire. Si l’objectif permet en effet de réaliser une mise au point automatique sur le collimateur sélectionné dans l’appareil, reconnaissons une certaine déception face à ses performances.

L’objectif est relativement bruyant et la mise au point ne s’effectue pas avec la rapidité qu’on attend d’un tel système. Pour effectuer une retouche manuelle du point, il est indispensable de se placer en mode DMF.

Néanmoins, il offre une qualité d’image honorable qui mériterait juste un piqué un peu plus élevé à pleine ouverture. Il faut fermer à f/4 pour voir le piqué monter au centre et atteindre des valeurs accessibles dès la pleine ouverture avec la version manuelle.

La version autofocus présente également des problèmes d’homogénéité puisque le piqué sur les côtés et dans les coins reste faible jusqu’à f/8. Le phénomène était également présent sur la version manuelle, mais s’atténuait dès f/5,6.

Comparé aux autres objectifs de ce guide, le Firin offre un angle de prise de vue de 92 degrés, mais avec une ouverture de f/2, il reste plus rapide que la moyenne. C’est bien évidemment un objectif spécialisé qui sera plus à l’aise dans la capture de beaux astres.

Dans l’ensemble, le Firin est un bon objectif, même si son angle de champ est un peu restrictif pour l’astrophotographie.

LES MEILLEURS OBJECTIFS FUJIFILM POUR ASTROPHOTOGRAPHIE

En 2019, Fujifilm a lancé son objectif le plus grand-angle à ce jour, le Fujifilm 8-16mm f2.8 XF R LM WR Fujinon. Sa taille et son prix le placent fermement dans la même catégorie que les optiques pros.

Avec un poids de plus de 800 g, lorsqu’il est associé à l’un des plus gros appareils photo comme le X-T3, cet objectif remet en question la réputation d’appareil photo léger conçu par les appareils photo hybrides.

Mais ne vous méprenez pas, c’est un objectif fantastique. Il est un poil au-dessus de son rival le plus proche dans la gamme X, le 10-24 mm (voir ci-dessous).

Il faut savoir que cet objectif ne dispose pas de stabilisation optique de l’image et que sa largeur frontale le rend incompatible avec les filtres qui se montent par fixation.

Néanmoins, cet objectif est le plus large des zooms ultra-larges, avec une longueur focale équivalente au plein format, de seulement 12 mm à sa plus grande ouverture !

Si le Fujinon XF 18mm f/1.4 R LM WR n’est pas énorme, il n’est pas non plus compact avec ses 75,6 mm de long. Cependant, il bénéficie d’un design très soigné et le diamètre du filtre est quant à lui de 62 mm.

En équivalence au format 24×36 qui fait référence, le Fujinon XF 18mm f/1.4 R LM WR correspond à un 27 mm et le rapproche de la focale standard 24 mm que l’on retrouve plus régulièrement. Il se positionne ainsi comme un allié de choix pour la capture de spectacle céleste, ou encore pour donner un look original à ses images grâce à des perspectives bien marquées.

Les performances optiques sont excellentes, même à grande ouverture, même s’il existe déjà un 16mm f/1.4 dans la gamme Fujinon, qui donne l’impression que cet objectif se glisse dans un espace qui n’existe pas encore.

Il ne dispose pas de stabilisation d’image, ce que nous n’attendions pas d’une telle focale de toute façon. Relativement silencieux, son autofocus est surtout rapide et ne devrait pas vous laisser en rade.

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