La tropicalisation
La tropicalisation est un critère crucial à considérer lors de l’achat d’un appareil photo destiné à la randonnée.
Bien qu’il n’existe pas de norme universelle, elle désigne généralement l’ajout de joints en caoutchouc autour des boutons et des ouvertures pour limiter l’infiltration de poussière et d’humidité.
Toutefois, même un appareil tropicalisé n’est pas conçu pour résister à une forte averse. Cette protection est surtout utile par temps humide ou sous de faibles précipitations. Pour les professionnels travaillant en extérieur, la tropicalisation est presque indispensable.
Les appareils photo compacts, à l’exception des modèles tout-terrain, ne sont généralement pas étanches. Par exemple, même un compact haut de gamme comme le Sony RX100 V ne propose pas cette caractéristique.
En revanche, certains reflex numériques et appareils hybrides de milieu de gamme, ainsi que la plupart des modèles plein format, intègrent une tropicalisation. Cette caractéristique est donc essentielle à vérifier dans les comparatifs, comme ceux portant sur les reflex et hybrides tropicalisés disponibles dans nos articles spécialisés.
Les focales idéales pour la randonnée
En photographie d’extérieur, l’objectif est tout aussi important que l’appareil. Se contenter d’un objectif de kit de 18-55 mm sur un reflex ou un hybride risque d’être décevant pour la photographie de paysages. Un bon objectif grand-angle ou un zoom de qualité qui couvre le grand-angle est indispensable.
Pour des photos de paysages, une plage focale de 16 à 24 mm est idéale. Des focales plus courtes (moins de 16 mm) nécessitent une maîtrise des avant-plans et de la composition, car elles sont plus complexes à utiliser. En revanche, au-delà de 24 mm, on perd l’ampleur et la profondeur qui font la beauté des paysages.
Pour les portraits ou la faune, des focales normales ou téléobjectifs sont préférés, mais pour la randonnée, les focales de 16 à 24 mm restent les plus polyvalentes. Pour en savoir plus, consultez notre guide détaillé sur les objectifs pour la photographie de paysage.
Le poids
Quel que soit l’appareil photo choisi, il devra être transporté dans votre sac à dos. Ainsi, les randonneurs recherchent un compromis entre légèreté et qualité d’image.
Les compacts, avec un poids moyen d’environ 200 g (batterie et carte mémoire incluses), sont les plus légers. Cependant, leurs capteurs plus petits et objectifs fixes ne répondent pas toujours aux exigences des photographes paysagistes.
Les appareils hybrides à objectifs interchangeables pèsent généralement entre 300 g pour les modèles d’entrée de gamme (comme le Sony Alpha a6000) et 650 g pour des modèles plein format (comme le Sony Alpha a7R III).
Les reflex numériques, plus lourds, varient de 400 g (ex. Canon EOS 200D) à près de 900 g (ex. Nikon D850). Avec un objectif, le poids total d’un appareil plein format peut dépasser 1,5 kg.
Bien que le poids soit un critère à considérer, il ne doit pas être le seul facteur. Si vous souhaitez capturer des images de qualité professionnelle, un équipement plus lourd est souvent nécessaire. Un compromis trop léger risque de se traduire par des photos médiocres, comparables à celles d’un smartphone.
De nombreux professionnels qui tentent d’alléger leur matériel finissent par revenir à des appareils plein format plus lourds pour leur qualité inégalée. Finalement, pour les passionnés sérieux, le poids devient secondaire face à la quête d’images exceptionnelles, dignes d’être affichées.