Nous revisitons les meilleures focales fixes standards que photosavi a passés en revue, pour différentes montures.

Les focales fixes classiques sont des objectifs très polyvalents et adaptée à une gamme variée de prise de vue.

Dans ce guide, nous avons privilégié ceux qui se situent dans la gamme 35-70 mm (équivalent 35 mm, selon la monture de l’objectif), mais nous disposons également d’un guide sur les meilleurs objectifs 50 mm et d’un autre sur les meilleurs téléobjectifs à focale fixe si vous êtes à la recherche d’une portée plus importante.

Si votre focale fixe standard préféré ne figure pas dans cette liste, c’est peut-être que nous ne l’avons pas encore testé, mais nous serons très heureux de recevoir vos suggestions. Alors n’hésitez pas à les partager ci-dessous.

Nous avons organisé les objectifs selon les montures afin que vous puissiez voir les meilleures offres pour votre appareil :

Les meilleures focales fixes classiques pour reflex numérique

Tokina Opera 50mm f/1.4 FF

Alors que Sigma et Tamron se battaient pour gagner des parts de marché loin derrière Canon et Nikon, Tokina devait produire un objectif très spécial pour rivaliser. Heureusement, l’Opera 50mm f/1.4 FF est un excellent objectif standard.

La qualité de l’image est sublime, c’est l’un des premiers 50 mm les plus nets que nous ayons jamais testés. Les distorsions sont quasi absentes et les diffractions très légères.

Le principal concurrent de l’Opéra est le 50 mm f/1.4 DG HSM Art de Sigma. Les deux objectifs sont de taille et de poids comparables, mais le Sigma est plus polyvalent.

Néanmoins, le nouveau Tokina est encore plus impressionnant sur le plan optique, même si le barillet de l’objectif ne dégage pas la même sensation que celle de Sigma.

Ça ne poserait aucun problème si le prix du Tokina était équivalent à celui du Sigma, mais avec un prix au comptoir de 934 €, l’Opera est presque 300 € de plus que le Sigma, ce qui en fait l’une des focales fixes standard les plus chers que vous puissiez acheter pour votre reflex numérique Canon ou Nikon.

Néanmoins, si vous êtes à la recherche d’un objectif à monture EF ou F et que vous êtes prêt à payer le prix fort pour obtenir la meilleure qualité d’image possible, le Tokina Opera 50 mm f/1,4 FF ne vous décevra pas.

Si cet objectif et ses caractéristiques correspondent à ce dont vous avez besoin (ou si vous pouvez le faire fonctionner selon vos besoins), n’hésitez pas à vous l’offrir.

Un objectif à bascule peut être tout aussi facile à utiliser que n’importe quel objectif à mise au point manuelle, ou alors être très complexe.

Alors que la simplicité est de mise, la complexité peut être le facteur qui vous permettra de vous démarquer de la concurrence.

Un objectif à bascule peut permettre de mettre la barre très haut en termes de qualité d’images.

Vous est-il déjà arrivé de vous retrouver dans une ornière photographique ? Où souhaitez-vous faire progresser vos compétences et vos images en matière de photographie ? Un objectif à bascule et déplacement est peut-être exactement ce qu’il vous faut.

Lorsque le plan de mise au point peut être incliné et que la correction de la perspective (ou l’inverse) peut être appliquée, les anciens sujets retrouvent leurs lettres de noblesse.

Le Canon TS-E 50mm f/2.8L Macro est un excellent objectif. Son prix élevé sera considéré comme un inconvénient pour certain, mais ceux qui prendront le temps de tirer le meilleur des capacités de cet objectif seront récompensés.

Tout comme l’excellent Sigma 35mm f/1.4 Art, le Sigma 50mm f/1.4 Art mérite sans aucun doute les plus grands éloges.

Contrairement à son prédécesseur, le Sigma 50 mm f/1.4 DG HSM est un objectif totalement différent, beaucoup plus performant sur le plan optique. L’optique est meilleure que d’autres objectifs à focale fixe comparables.

Sigma a fait un excellent travail de correction optique de diverses aberrations, y compris la distorsion, de sorte qu’il est possible d’utiliser les images « telles quelles » sans avoir à se soucier des corrections en post-traitement.

À moins de photographier l’objectif à l’infini, le vignettage est également très bien contrôlé.

Cette optique sera un réel plaisir à utiliser dans les scènes à fort contraste où les sujets ont le soleil dans le dos, grâce à sa superbe gestion des images fantômes et des reflets.

Samyang a réinventé la version ultra-rapide du 50 mm, avec une ouverture massive et lumineuse de f/1,2 pour aiguiser nos appétits.

La très faible profondeur de champ implique une précision de la mise au point qu’il est difficile d’atteindre avec un reflex Canon en visée optique ou à l’écran (sans focus peaking).

Son principal défaut réside dans la difficulté à l’utiliser à main levée aux plus grandes ouvertures.

Cette contrainte mise de côté, force est de constater que cet objectif délivre des images de qualité avec une belle homogénéité et une douceur qui en séduiront certains aux plus grandes ouvertures.

 Les performances aux ouvertures moyennes sont très bonnes : piqué élevé et homogénéité presque parfaite.

L’objectif en lui-même est un bel objet au design réussi et épuré. Il est malheureusement lourd et encombrant pour un usage intensif à main levée sur le terrain.

Le Nikon AF-S DX Nikkor 35 mm f/1.8G est un objectif qui existe sur le marché depuis un certain temps, mais il reste très performant, surtout si l’on considère son prix, moins de 200 €.

C’est un excellent choix pour les propriétaires de Nikon DX qui n’ont que faire de jongler entre les différentes focales des très répandus zooms : un gain de place, de poids.

Il n’y a pas beaucoup d’autres solutions, bien que les amateurs de macro voudront plutôt considérer l’AF-S DX Micro-Nikkor 40mm f/2.8G – il est un peu plus cher et ne recueille pas autant de lumière, mais la mise au point extrêmement proche.

Sigma offre également le 30mm F1.4 DC HSM Art, qui est légèrement plus large en angle de vue et plus lumineux en demi-course, mais aussi plus de deux fois plus cher.

Si vous préférez un objectif plus large, vous devrez opter pour un objectif plein format. Nikon propose des focales f/1,8 dans les formats 20 mm, 24 mm et 28 mm.

Ils sont petits et légers, pour des objectifs pleins formats, et s’associent donc bien avec un reflex DX Nikon, mais ils coûtent plus cher, à partir de 700 €.

Amis reporters qui n’ont pas encore fait le pas vers le « plein format », jetez-vous sur cette bonne affaire.

Le Tamron SP 35mm f/1.8 Di VC USD est le premier des trois objectifs de Tamron figurant dans notre liste.

Cette optique est conçue pour résister aux conditions de prise de vue extrêmes avec 5 joints d’étanchéité. La qualité de fabrication est très bonne et n’a pas grand-chose à envier aux Sigma Art ou même aux Canon série L.

L’objectif dispose d’un très bon niveau de qualité d’image et surtout d’une très belle homogénéité, que ce soit au niveau des images elles-mêmes ou des différentes ouvertures.

On appréciera l’absence d’aberrations chromatiques, les faibles distorsions et le vignetage contenu qui se fait oublier dès f/2,8. La prise en main est excellente et l’objectif particulièrement agréable à utiliser.

Le Tamron SP 35 mm f/1,8 Di VC USD joue la polyvalence avec l’utilisation d’une stabilisation optique dont l’usage étend les possibilités en faibles conditions lumineuses et à main levée.

Qualité de construction, design , prise en main, qualité optique, polyvalence : il a tout pour lui.

Le SP 45 mm f/1,8 à focale fixe standard de Tamron offre des résultats exceptionnels dans tous les domaines, et plus particulièrement en matière de résolution, où son score de netteté de 28 P-Mpix sur le Nikon D800E est supérieur à celui du 50 mm Nikkor.

Le Tamron SP 45mm f/1.8 est le premier objectif à focale fixe standard à offrir une stabilisation de l’image, ce qui pourrait être utile pour beaucoup de photographes utilisant un plein format.

Il dispose d’un très bon piqué et d’une très belle finesse dans la restitution des fins détails.

Seul regret, son ouverture maximale de f/1,8 qui ne permet pas d’obtenir les mêmes effets de bokeh qu’à f/1,4.

Avec ses 540 g, le Tamron SP 45 mm f/1.8 est également très lourd, soit près de deux fois le poids du Nikon 50 mm f/1.4G qui ne pèse que 280 g.

Les voyageurs, en particulier, l’apprécieront pour sa taille, sa compensation des vibrations, son étanchéité aux intempéries et sa robustesse.

Au premier coup d’œil, cet objectif impressionne par sa taille et son poids. Comptez tout de même presque 1 kg pour le caillou. Cette caractéristique est à double tranchant.

D’un point de vue, elle rassure et donne un sentiment de solidité. C’est valorisant et cela donne une sensation de précision et d’équilibre.

D’un autre point de vue, cela exclut toute utilisation à main levée sur de longues périodes ou l’association avec un « petit » reflex.

La qualité optique de ce 55 mm f/1,4 est simplement remarquable. Les images sont très définies du centre aux bords. L’objectif est dépourvu d’aberrations chromatiques et de distorsions. On retrouve seulement un peu de vignettage aux plus grandes ouvertures.

Son ouverture maximale de f/1,4 lui permet de réaliser de magnifiques effets de profondeur de champ avec un bokeh doux et harmonieux. 

C’est parfait pour mettre en perspective un visage par rapport à l’arrière-plan. Cette ouverture lui assure également de bonnes possibilités dans de faibles conditions lumineuses.

Par contre, l’absence d’autofocus et la difficulté à faire la mise au point en manuel aux grandes ouvertures limitent grandement son utilisation.

Lourd, imposant, dépourvu d’autofocus et de stabilisation optique ; il est loin d’être le compagnon de voyage idéal.

Cependant, il se sentira beaucoup plus à l’aise dans des conditions de studio sur un trépied avec la possibilité de passer en Live View pour réaliser avec précision la mise au point.

Le Pentax HD DA 35mm F2.8 Macro Limited est plus cher qu’un objectif standard ordinaire.

Si vous n’êtes pas un fanatique de la mise au point rapprochée, vous pouvez opter pour le Pentax SMC DA 35mm F2.4 AL à 150 €.

Mais pour ceux qui aiment capturer les petits détails du monde, rien ne remplace une mise au point rapprochée.

C’est un excellent choix pour qui désire capturer des images avec un champ de vision standard polyvalent sur un appareil photo au format APS-C, et qui se verrouille à très courte distance pour capturer les petits détails.

Si vous préférez une distance de travail un peu plus grande avec une macro, considérez le Pentax D FA Macro 100 mm F2.8 WR – il est seulement un peu plus cher, et est très précis, avec une conception étanche.

Mais si vous êtes un photographe Pentax à angle standard et que vous n’avez pas peur d’une courte distance de travail pour la macro, cet objectif est superbe.

L’excellence pourrait assez bien résumer ce 35 mm de seconde génération fabriqué par Canon, en tout cas et surtout d’un point de vue qualité optique !

Les images qu’il délivre sont assez exceptionnelles. Le piqué est bien au rendez-vous et ce surtout au centre des images dès f/2. Son homogénéité n’est pas parfaite, mais cela ne gêne en rien, au contraire, cela donne un peu de caractère aux images produites.

Les dernières technologies optiques de Canon font leur travail : pas de distorsions, pas d’aberrations chromatiques et un flare très limité. Associé aux algorithmes de corrections optiques numériques disponibles sur les derniers boîtiers, c’est impeccable.

L’ultra-grande ouverture f/1,4 associée au diaphragme circulaire à 9 lamelles assure des effets de bokeh remarquables. Seule réelle ombre au tableau : l’absence de stabilisation optique n’est pas vraiment acceptable et ce même sur une focale dite “large” comme un 35 mm.

Ce 50 mm est parfait pour s’essayer aux focales fixes à moindres frais et sans trop de risques. C’est un objectif pour apprendre.

La qualité d’image n’est pas foudroyante et les photos sont un peu trop douces, mais sa grande ouverture de f/1,8 permet de jouer avec la profondeur de champ et de faire des photos à main levée dans de faibles conditions lumineuses, sans flash et sans trop monter les ISO.

Les meilleures focales fixes standards en monture Fujifilm X

Avec une conception compacte et légère ainsi qu’une excellente qualité de fabrication ; on n’a presque rien à reprocher à ce Fujifilm Fujinon XF 35mm F2 R WR.

Tout n’est pas parfait pour autant : la bague de mise au point manuelle manque de repères de butées aux extrémités et on note l’absence de stabilisation optique (bien que celle-ci ne soit pas très courante sur les objectifs à focale fixe standard)

L’ouverture maximale de f/2 assure néanmoins un bon niveau de polyvalence dans les faibles conditions lumineuses à main levée et permet de générer de beaux effets de profondeur de champ.

La qualité optique est très appréciable, avec un piqué élevé, une belle homogénéité et surtout un comportement constant en fonction de l’ouverture, ce qui est un très bon point. Le vignetage et les distorsions sont très discrètes et les aberrations chromatiques, très faibles.

À 400 €, impossible de ne pas le recommander : il est compact, étanche à la poussière et à l’humidité, et incroyablement précis.

Le Fuji XF 50mm f/2 s’est révélé être un fantastique objectif pour les amateurs de portraits et de nature morte.

On apprécie sa qualité optique générale et son comportement stable. La qualité de fabrication et la prise en main sont excellentes.

Seules ombres au tableau, un léger manque d’homogénéité au niveau du piqué entre le centre et les bords extrêmes, ainsi que quelques détails ergonomiques qui peuvent encore être améliorés.

Cet objectif est beau, agréable à prendre en main et à utiliser.

La qualité d’image qu’il délivre est une belle surprise : un piqué fort au centre, un comportement cohérent et une belle homogénéité à f/5,6 et f/8.

Monté sur un boîtier équipé d’un capteur APS-C, il sera à l’aise pour la majorité des usages (reportage, portrait), et utilisé sur boîtier Micro 4/3, il fera un bel outil de portraits.

Attention toutefois, il s’agit bien d’un objectif totalement manuel et mécanique : pas d’autofocus, pas de stabilisation optique, pas de données Exif. Son utilisation est donc vraiment spécifique.

Il faut jouer avec les modes A et M et user des assistants à la mise au point. Si vous êtes un mordu de la spontanéité et de l’instant décisif, passez votre chemin.

Au final, nous recommandons cet objectif sans trop d’hésitations. Il fera le bonheur des photographes qui souhaitent jouer avec les très grandes ouvertures et ne reculent pas devant les contraintes qu’impose l’utilisation d’un objectif 100 % manuel.

Les meilleures focales fixes standards en monture Sony FE

Ce 35 mm à l’ouverture maximale limitée, mais aux mensurations minimalistes, procure une qualité d’image tout à fait honorable, qui a de quoi faire rougir Sony et Zeiss sur leurs propres terres.

L’objectif est tout à fait de taille à affronter un capteur ultra défini comme celui du Sony Alpha 7R II. Il procure des images à l’excellent niveau de piqué (surtout au centre), dès la plus grande ouverture.

Il souffre seulement d’un manque d’homogénéité entre le centre et les bords extrêmes aux plus grandes ouvertures, mais on pourra l’apprivoiser facilement.

L’autofocus intégré n’est pas un foudre de guerre, mais remplit pleinement sa mission pour un usage type reportage. L’objectif bénéficie aussi de très faibles distorsions, mais présente un vignetage très marqué.

Ce qui impressionne le plus, ce sont ses mensurations dignes d’un pancake : moins de 90 g pour environ 3 cm de long ! La qualité de fabrication et les finitions ne sont pas à tomber par terre, mais cela importe peu.

Bref, si vous avez envie d’un petit 35 mm à tout faire, n’hésitez pas : foncez !

Pour les photographes disposant d’un hybride plein format Sony et qui recherchent la meilleure focale fixe standard pour leur boîtier, le Sony Zeiss Planar T* FE 50mm F1.4 ZA est un excellent choix, tant que vous avez l’argent.

Il est incroyablement précis, bien conçu et dispose d’une ouverture lumineuse permettant de photographier en basse lumière et de capturer des images avec une faible profondeur de champ.

Si vous ne voulez pas dépenser autant, le FE 55mm F1.8 constitue une bonne alternative – il est plus léger et coûte moins cher, mais il ne s’ouvre pas à f/1.4.

Si vous préférez un angle de couverture plus large, il existe aussi l’excellent Zeiss Distagon T* FE 35mm F1.4 ZA (1 598 € chez Amazon), qui coûte aussi cher.

Le 35 mm est une focale incontournable pour de nombreux photographes attachés à une focale large pour du reportage, du portrait et du paysage.

Comme ses deux prédécesseurs, ce 35 mm f/1,4 souffre d’un gros problème de conception et de prise en main. Outre l’aspect assez encombrant et lourd inhérent à un 35 mm f/1,4, nous sommes particulièrement déçus par la bague de mise au point manuelle qui manque de caractère.

Au niveau des manquements, on peut également citer l’absence de résistance aux intempéries qui laisse donc un doute sur les possibilités d’utilisation dans des conditions hostiles.

Comme pour le 50 mm et le 14 mm, nous avons été plutôt agréablement surpris par les performances de l’autofocus, à la fois vif, rapide et précis.

Pour ce qui est de la qualité optique, les performances en matière de piqué sont impressionnantes, mais l’objectif souffre d’un manque d’homogénéité au niveau des bords extrêmes à presque toutes les ouvertures, et semble légèrement “décrocher” à f/2,8.

Il faut fermer à f/8 pour obtenir des images parfaitement homogènes. C’est regrettable pour une optique censée pouvoir être utilisée en reportage, voire en paysage.

Ceci étant, le niveau de piqué au centre est très élevé et constant de f/4 à f/16. Le vignetage est bien présent aux plus grandes ouvertures et les distorsions très bien maîtrisées.

Ce 50 mm est le premier à être équipé de la technologie autofocus et c’est d’ailleurs plutôt réussi : accroche, vitesse et précision sont au rendez-vous. C’est donc un bon point.

La qualité optique de ce nouveau 50 mm est plutôt bonne avec un beau comportement. Le piqué et l’homogénéité des images montent à mesure que l’on ferme le diaphragme pour trouver leur paroxysme à f/8 et f/11.

Oubliez les distorsions ; quant au vignetage et aux aberrations chromatiques, ils sont assez discrets et uniquement présents aux plus grandes ouvertures. Optiquement, c’est donc très bon, sans pour autant être exceptionnel.

Mais nous sommes assez déçus de la prise en main de cet objectif et du peu de sensation qu’il procure. La bague de mise au point manuelle manque cruellement de caractère.

Le 50 mm f/1,7 de Meike est une curieuse bête dont les caractéristiques d’imagerie prennent un certain temps à se révéler. Sa taille compacte, son fût tout en métal et sa simplicité sont irrésistibles.

Mais sur le terrain, il ne se comporte pas tout à fait comme on pourrait l’espérer d’un 50 mm, à cause des aberrations chromatiques.

En revanche, si vous souhaitez avant tout obtenir une focale fixe lumineuse pour photographier à grande ouverture pour un travail nécessitant une mise au point sélective, le Meike vous récompensera avec de belles images.

Si ça entre dans votre genre photographique et que vous pouvez tolérer une mise au point manuelle, le MK 50mm f/1.7 pourrait constituer un plus dans votre arsenal d’objectifs.

Les meilleures focales fixes standards en monture micro 4/3

L’Olympus 25mm f/1.2 n’est pas bon marché, mais vous en aurez pour votre argent, avec une conception étanche, une construction optique avancée et une ouverture maximale super large de f/1.2.

Son excellente transmission de la lumière le classe parmi les objectifs en monture micro 4/3 les plus performants que nous ayons testés, à une fraction seulement du 25 mm f/1,4 de Panasonic.

Il obtient cependant un score global de netteté légèrement supérieur à celui de Panasonic, et une distorsion géométrique nettement inférieure, ce qui est important si vous recherchez des lignes droites ne nécessitant pas de correction en postproduction.

Les performances à l’ouverture maximale f/1.2 sont bonnes, mais la fermeture à f/2 améliore le piqué au centre et réduit le vignettage. Pour des performances optimales, envisagez de tourner à f/4 ou f/5,6.

Si vous recherchez un équivalent 50 mm, léger, pratique et bien construit ; ce Lumix G 25 mm f/1,7 ASPH est fait pour vous.

S’il ne brille pas par ses qualités optiques, il fait son travail sans rechigner et sa grande ouverture permet de prendre du plaisir à la prise de vue.

Luminosité et précision sont les points forts de cet objectif. Il dispose d’une grande ouverture constance f/1.7 pour vous assurer des meilleures prises de vue en faible luminosité et une profondeur de contrôle améliorée sur le terrain.

Deux éléments asphériques servent à réduire les aberrations chromatiques et les distorsions de netteté tout en conservant un éclairage constant bord à bord. La construction optique intègre également un moteur pas à pas pour assurer un fonctionnement précis et silencieux de l’autofocus.

Conçu pour les capteurs Micro 4/3, cet objectif vous permettra d’obtenir de splendides bokeh d’arrière-plan grâce notamment à son diaphragme circulaire à 7 lamelles.

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